Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés
Un film de Marc-Antoine Roudil, Sophie Bruneau
• 2005 • France • Documentaire • Prise de vue réelle • 80 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma • VF
• Scénario : Marc-Antoine Roudil, Sophie Bruneau • Adapté de : Souffrance en France de Christophe Dejours • Image : Antoine-Marie Meert • Son : Marc-Antoine Roudil • Montage : Philippe Boucq, Etienne Curchod
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Dernière mise à jour : 17 juillet 2019
Chaque semaine, dans trois hôpitaux publics de la région parisienne, une psychologue et deux médecins reçoivent des hommes et des femmes malades de leur travail.
Ouvrière à la chaîne, directeur d’agence, aide-soignante, gérante de magasin…Tour à tour, quatre personnes racontent leur souffrance au travail dans le cadre d’un entretien unique.
Les trois professionnels spécialisés écoutent et établissent peu à peu la relation entre la souffrance individuelle du patient et les nouvelles formes d’organisation du travail.
A travers l’intimité, l’intensité et la vérité de tous ces drames ordinaires pris sur le vif, le film témoigne de la banalisation du mal dans le monde du travail. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés est un huis clos cinématographique où prend corps et sens une réalité invisible et silencieuse : la souffrance au travail.
« L’idée du film s’est imposée après la lecture du livre de « Souffrance en France » de Christophe Dejours. Ce livre fondateur parle de la souffrance subjective de ceux qui travaillent et de la banalisation du mal dans le système néolibéral. Suite à cette lecture, nous avons eu besoin de faire quelque chose de notre côté, à notre façon, de poser un geste cinématographique.[…] Ce film a été possible grâce à la collaboration de trois praticiens et aussi à la participation de Christophe Dejours. C’est un film important à nos yeux. Nous savons pourquoi nous l’avons fait, pourquoi il existe et pourquoi il faut le défendre. C’est un film qui interpelle et qui fait réfléchir. Il dit des choses importantes sur le monde du travail dont on parle peu dans l’espace public. C’est aussi un « film-outil » qui va à l’essentiel avec l’espoir de susciter ou nourrir une réflexion, une parole, un débat public. »
Sophie BRUNEAU et Marc-Antoine ROUDIL
Le film dans la Base cinéma & société
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