An 01 (L’)
Un film de Jacques Doillon
• 1972 • France • Fiction • Prise de vue réelle • 84 mn • Noir & Blanc • Mode de production : Cinéma • VF
• Scénario : Gébé • Adapté de : La bande dessinée L’an 01 de Gébé • Image : Polles Renan • Son : Jacquinot Georges, Charrière Jean • Montage : Boisson Noëlle • Musique originale : Béranger François, Desuzeau Jean-Marie
• Distribution artistique : François Béranger, Romain Bouteille, Cabu, François Cavanna, Professeur Choron, Coluche, Gérard Depardieu, Gébé, Marcel Gotlib, Henri Guybet, Jacques Higelin, Gérard Jugnot, Miou-Miou, Patrice Minet, Georges Wolinski
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Dernière mise à jour : 31 août 2022
« On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste… ».
L’An 01 narre un abandon utopique, consensuel et festif de l’économie de marché et du productivisme. Financé grâce à la bonne volonté des lecteurs de Charlie-Hebdo, ce film reste emblématique de la contestation des années 1970.
« {L’An 01 est un film d’auteur, mais c’est aussi un film de Gébé affirme sans ambages le cinéaste qui a conçu et réalisé le film sous le signe du spontanéisme puisque ceux qui, dans l’entourage de Gébé et de Doillon, ont eu envie de collaborer, ont pu donner leurs idées et les jouer. Ces trouvailles enfilées volontairement de façon fantaisiste composent ainsi une accumulation de saynètes de théâtre de rue conservées sous forme d’ébauches inachevées.}
Bien ancrée dans la mouvance de l’idéologie post-soixante-huitarde, L’An 01 est une parabole de Gébé traitée avec la désinvolture propre à lui conserver son aspect attrayant, sorte d’antidote du Tout va bien de Godard réalisé la même année et faisant la nique à l’ennui pontifiant de l’essentiel du cinéma des collectifs militants (…) Fable ‘d’inspiration anarchisante, mettant l’accent sur un ras le bol’ aux antipodes du ‘réalisme critique’ à l’œuvre dans les diverses formes du cinéma engagé, L’An 01tente de promouvoir de nouvelles valeur telles que le bonheur, le plaisir, la fête, le dialogue, les rapports humains, cette aspiration à changer la vie n’étant pas sans intérêt car assez neuve dans le cinéma. […] Il n’y a rien à garder, tout est à jeter et si l’on transpose le constat social et politique sur le plan du cinéma, cela voudrait dire ‘foin de Nouvelle Vague, de jeune cinéma ou de cinéma moderne, tout est à recommencer !'. » - René Prédal et Jacques Doillon
Pour découvrir ce film
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