Art de vieillir (L’)

Un film de Jean-Luc Raynaud

 2007  France  Documentaire  Prise de vue réelle  76 mn  Couleur  Mode de production : Télévision  VF

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Dernière mise à jour : 17 novembre 2010

Quand on arrive à 50 ans, tout d’un coup on entre dans un autre pays. C’est-à-dire que tout se défait. Et à mesure que les choses se défont, il y a une espèce de grâce qui s’installe. Ça c’est difficile à comprendre. Confronté à la vieillesse difficile de ses parents, le réalisateur a mené l’enquête auprès de trois hommes et deux femmes de 71 à 92 ans afin de découvrir le secret de leur art de vieillir. Le film nous livre leurs mots, leurs expériences, leur clairvoyance et leur simplicité, leur fraîcheur. Si leur épanouissement est bien sûr lié à leur nouveau rapport au temps, c’est le jouir qui illumine leurs yeux : jouir de chaque petite victoire sur soi-même, jouir de la disparition momentanée d’une douleur, et surtout jouir du jouir que l’on donne. La clé de leur bonheur semble tenir à la perte progressive de l’ego, la reconnaissance de l’autre. Face à leurs vieillesses tranquillement flamboyantes, « ces vieux fous, ces vieilles folles » stigmatisent les tabous et la répression que leur opposent famille et société.

Prix du meilleur documentaire, Festival des Films du Monde (Montréal 2006).

Thérèse Clerc, protagoniste du film

Thérèse Clerc est née en 1927 à Paris. Mariée à 20 ans, mère de quatre enfants à 32, elle fréquente la paroisse du Bon Pasteur, rue de Charonne. L’église l’éclaire sur les questions sociales et, en mai 1968, elle bat le trottoir pour vendre Témoignage Chrétien. Quelques mois plus tard, elle signe son premier contrat de travail : vendeuse de machines à coudre pour fillettes aux Grands Magasins. Elle divorce en 1969.Thérèse Clerc adhère en 1972 au MLAC (Mouvement pour la Libération de l’Avortement et de la Contraception) et pratique des avortements militants. C’est le début de ses engagements et de son militantisme, plus particulièrement pour la cause des femmes. Elle fonde la Maison des Femmes à Montreuil en 2001 et pose en 2007 la première pierre de la Maison des Babayagas, maison de retraite collective, solidaire et unisexe.

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