Pas assez de volume, notes sur l’OMC

Un film de Vincent Glenn

 2004  France  Documentaire  Prise de vue réelle  70 min  Couleur  Mode de production : Cinéma

 Image : Diane Baratier, Thierry Bordes, Xavier-Marie Bonnot, Basile Carré, Bernard Doray, Richard Forestier, Vincent Glenn, Denis Gravouil, Éric Guéret, Michael Haedener, Jean-Yves Legrand, Hugues Poulain, Christian Pfohl , Sabine Raymond  Son : Mustafa Delleci, Étienne Dreuilhe, Jérome Harlay, Fabrice Naud, Frédéric Pfohl, Denys Piningre  Montage : Annick Hurst, Stéphane Elmadjian

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Dernière mise à jour : 21 décembre 2009

OMC, trois lettres pour nommer une institution internationale dont le mandat officiel est d’arbitrer le commerce mondial. En deux chapitres, sous forme d’enquête menée par un profane, le film dresse le portrait polémique d’une instance de pouvoir dont le champ d’influence n’a cessé de s’étendre depuis sa création en 1995, et qui, depuis la bataille de Seattle en 1999, est âprement contestée. À la rencontre autant de ceux qui contestent le pouvoir et la mission de l’OMC que de certains de ces responsables, le premier chapitre du film tente d’apporter quelques réponses aux questions suivantes : pourquoi, par qui et pour quels intérêts cette institution internationale a-t-elle été mise en place ? Quant au second chapitre, il interroge ce qui se cache derrière le sigle mystérieux d’AGCS : l’Accord général sur le commerce des services, l’un des accords fondateurs de l’OMC. Nous sommes encore peu à savoir que l’AGCS entrera en vigueur dans nos pays le 1er janvier 2005, certains disent de celui-ci qu’il achèvera la captation par des forces privées, exclusivement déterminée par les impératifs de profit, de secteurs aussi essentiels à la vie que l’eau, la santé, l’éducation, la culture. On apprendra également les circonstances du secret qui entourent les négociations menées au nom de l’Union européenne dans le cadre de l’AGCS. Le narrateur se permet tout au long de son enquête quelques détours à travers la musique, la photographie, le rêve ou le cauchemar, détours qui nous nous rappellent que le sens de la vie est irréductible à tout enfermement dans le champ de l’économie

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