Je suis de celles qui porte les fleurs vers sa tombe

Un film de Ammar Al Beik, Hala Al Abdalla

 2006  France, Syrie  Documentaire  Prise de vue réelle  110 min  Noir & Blanc  Mode de production : Cinéma

 Scénario : Hala Alabdalla  Image : Hala Alabdalla et Ammar Al Beik  Son : Jean Marc Schick  Montage : Ammar Al Beik et Hala Alabdalla  Musique originale : Marcel Khalife

 Distribution artistique : Fadia LADKANI, Rola ROUKBI, Raghida ASSAF, Youssef ABDELKE, Nazih ABOUAFACH, Fekrya MIRO

Producteur :

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Dernière mise à jour : 26 mars 2014

Dans ce film, la carte de mon pays, la Syrie, prend les traits de mes amies et des routes sillonnées pour mes repérages. Je parle à ces routes. Je livre mes doutes et mes certitudes en cherchant des lieux de tournages pour mes films en attente depuis plus de 20 ans.

Mes amies passent aux aveux devant ma caméra. Elles s’expriment à ma place et allègent le brouillard de mes yeux.

Je me réfugie près de la mer : c’est mon enfance effacée, c’est mon énigme, c’est la tombe sacrée de la poésie.

Je partage le terrain de ce film intime avec Ammar, qui réussit à capter Youssef, mon mari, et me le livre chargé de ses tableaux et de son doux exil.

Ammar m’aide à passer à l’acte et à rassembler mes films suspendus en un seul :

Un film conçu comme un puzzle en noir et blanc, fait d’allers et retours, qui dit la prison et l’exil, le passé et le présent, l’amour et la mort. Un film qui dit l’importance de la poésie.

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Questionner ses origines in Être au monde, vivre avec ses semblables
Habiter son corps in Être au monde, vivre avec ses semblables
Fil de l’histoire :
Les Printemps arabes
Projeté dans le festival :
Rencontres du cinéma citoyen : Résonances (Bobigny)