Contes et comptes de la cour

Un film de Eliane de Latour

 1992  France  Documentaire  Prise de vue réelle  97 min  Couleur  Mode de production : Télévision  VF

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Dernière mise à jour : 23 novembre 2016

Depuis l’intronisation d’un chef de canton du Niger, ses quatre co-épouses ont changé de mode de vie. La famille vivait autrefois à Maradi, les femmes étaient libres d’aller et venir, de commercer. Elles habitent maintenant dans leur petit village d’origine, cloîtrées dans la maison loin des regards indiscrets. Leur enfermement selon la tradition islamique est une des marques de la nouvelle dignité de leur mari.

Pourtant, grâce à des intermédiaires, ces femmes mènent des affaires pour leur propre compte (commerce de différents produits, fabrication d’huile d’arachide, culture de jardins…). Une partie de leur budget est destinée au trousseau (contre dot) de leurs filles ; elles le constituent à l’aide de leurs parentes et amies avec lesquelles elles entrent dans un système d’échange et d’obligation. Ainsi, par la circulation des objets, elles continuent à participer à la vie sociale.

Tout en se livrant à leurs activités, elles dévoilent au cours de conversations leurs pensées sur la jalousie, leur position de femme respectée et de mère de « princes », l’enfermement complet ou non.

Pour découvrir ce film

Plus d’informations sur le film :
« Ethnologie et cinéma : regards comparés, A propos de Contes et comptes de la cour d’Eliane de Latour », Interview de la réalisatrice parue dans le magazine ethnologique « Terrain » en octobre 1993

Le film dans la Base cinéma & société

Chemin d’accès :
« On ne naît pas femme, on le devient ! »