À Bamako les femmes sont belles

Un film de Christiane Succab-Goldman

 1995  France, Mali  Documentaire  Prise de vue réelle  65 mn  Couleur  Mode de production : Télévision  VF

 Scénario : Christiane Succab-Goldman

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Dernière mise à jour : 23 novembre 2016

« A Bamako, les femmes sont belles », dit la chanson. La réalisatrice, guadeloupéenne donc « une africaine perdue à jamais », part à la rencontre sensible et respectueuse des femmes de Bamako et de Ségou qui construisent le Mali. Une vingtaine d’entre elles, de milieu et de niveau d’éducation différents, parlent de leur quotidien et le film fait ressortir la force de chacune.

Toutes parlent de leur vie professionnelle, des réseaux d’entre-aide qu’elles mettent en place, que ce soit dans une clinique ou pour des services juridiques.

Aissa est maintenant exploitante de carrière, mais elle est issue d’une famille de pécheurs, est devenue coiffeuse, puis tisseuse, et dirigea une entreprise qui l’emmena jusqu’à New York.

En 1991, les femmes se sont révoltées contre le gouvernement militaire, l’armée a ouvert le feu sur elles. Deux jours après, le gouvernement est tombé. A Ségou, une coopérative de femmes a réussi à avoir une fontaine. Elles ont vendu l’eau en temps de sécheresse ; maintenant, elles ont fondé leur troupe de théâtre. La polygamie est une douleur et l’excision une tradition qu’elles dénoncent.

Clairement, ces femmes sont sortie de l’ombre, « elles ont les yeux ouverts ».

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
« On ne naît pas femme, on le devient ! »
Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
XXe siècle in L’Histoire, territoire de la mémoire ?
Projeté dans le festival :
Les Écrans documentaires (Arcueil)