White Plastic Sky (Müanyag égbolt)

2123. Dans un futur où la sécheresse a ravagé la Terre, l’humanité est contrainte de sacrifier une partie de la population pour la transformer en arbres. Juste avant le désastre total, des scientifiques ont en effet développé une plante très particulière dont les feuilles sont extrêmement nutritives. Mais cette plante ne peut prendre racine que dans la chair humaine…

Le jour où Max voit sa femme condamnée prématurément par le système, et tandis que la société est régie par des règles impitoyables, il décide de prendre les plus grands risques pour changer son destin.

L’avis d’Abusdeciné

« Du côté de la parfois difficile section Ecounters [de la Berlinale], le film White Plastic Skya fait sensation. D’abord par le mélange des différentes techniques, créant un univers riche et captivant. On trouve ainsi des images de synthèses pour certains décors, avec applications de textures ou de photos, mais surtout l’utilisation de la rotoscopie (ici à la main), pour les mouvements et expressions des personnages (à partir d’acteurs réels).
Ensuite par son approche dystopique d’un environnement dégradé, au sol asséché, contraignant les habitants du Budapest de 2123 à vivre désormais sous un dôme, dans un univers urbain où les plantes n’existent plus.
Là-dessus, le passionnant scénario vient greffer une histoire de mutation, les humains pouvant être volontaires pour devenir des hybrides et participer à la sauvegarde d’une humanité qui n’offre plus de perspectives. […] Sans conteste, le voyage en vaut la peine et s’avère assez éblouissant visuellement, nous transportant d’étranges laboratoires en base futuriste, en traversant une terre dévastée. On en ressort en se disant que l’expérience était presque trop courte. »