Partage de l’eau (Le)
Un film de Éric Blanco
• 2022 • France • Documentaire d’information ou reportage d’investigation • Prise de vue réelle • 75 mn • Couleur • Mode de production : Télévision • VF
• Scénario : Eric Blanco • Image : Eric Blanco • Son : Eric Blanco • Montage : Eric Blanco
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Dernière mise à jour : 24 janvier 2024
Vivre sur un territoire, c’est partager et respecter l’eau qui le traverse. C’est être riverain, autrement dit évoluer ensemble sur une même rive, tout en la préservant.
Le film remonte le cours de l’Argens jusqu’à sa source, pour rencontrer des personnes engagées, passionnées et innovantes qui pratiquent et défendent la sobriété et la solidarité dans les usages de l’eau, au cœur du territoire Provence Verte-Verdon.
Note d’intention du réalisateur
« Dans nos vies, l’eau est partout et pourtant on l’ignore. Pour la plupart, sa valeur se réduit au prix en bas d’une facture. […] Prenons le système du Canal de Provence [construit en 1964 pour redistribuer l’eau dans le Var et les Bouches-du-Rhône], toute la côte est dépendante du lac de Serre-Ponçon, en amont, qui, lui, dépend des glaciers des Alpes. Le fait de boire de l’eau à Toulon ou à Aix dépend d’une neige qui a fondu dans le Queyras. Même dynamique à Nice avec d’autres sources. On ne s’en rend pas compte. Or, il y a des interdépendances dont il faut être conscient : surtout lorsque l’on sait qu’il y a moins de neige en montagne, donc moins d’eau dans le lac de Serre-Ponçon, et que va se poser le problème de comment alimenter des métropoles…
[La solidarité amont/littoral] n’existe pas: car, pour le moment, c’est non pas la loi du plus fort mais du plus nombreux. 80% de la population vit sur la zone littorale dans notre région, alimentée par des cours d’eau qui puisent leur source bien en amont. Si les villes côtières ont pu se développer autant ces 100 dernières années, c’est aussi parce que les plans d’urbanistes pouvaient s’appuyer sur une ressource qui était dans l’arrière pays.
Certains paysages de mon film ont changé irrémédiablement: comme ce plan du vallon des Carmes, la passerelle qui surplombe l’eau, abondante, avec les reflets des promeneurs qui s’y reflètent… À l’été en 2022, la passerelle donnait sur des rochers asséchés. Et on ne parle pas d’un niveau qui a baissé: il n’y a plus d’eau. »
Pour découvrir ce film
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