Ordre et la morale (L’)
Un film de Mathieu Kassovitz
• 2011 • France • Fiction • Prise de vue réelle • 136 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma • VF
• Scénario : Mathieu Kassovitz, Serge Frydman, Pierre Geller, Benoît Jaubert • Adapté de : d’après « Ouvéa, la République et la morale » de Philippe Legorjus • Image : Marc Koninckx • Son : Yves Coméliau • Montage : Mathieu Kassovitz, Thomas Beard, Lionel Devuyst
• Distribution artistique : Mathieu Kassovitz (Philippe Legorjus), Iabe Lapacas (Alphonse Dianou), Malik Zidi (Jean-Pierre Picon)
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Dernière mise à jour : 29 mai 2024
Avril 1988, Île d’Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. 30 gendarmes retenus en otage par un groupe d’indépendantistes kanak, 300 militaires envoyés depuis la France pour rétablir l’ordre. 2 hommes face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN, et Alphonse Dianou, chef des preneurs d’otages. À travers des valeurs communes, ils vont tenter de faire triompher le dialogue.
Mais en pleine période d’élection présidentielle, lorsque les enjeux sont politiques, l’ordre n’est pas toujours dicté par la morale…
Un film inspiré des évènements violents survenus en Nouvelle-Calédonie entre avril et mai 1988.
Extrait d’entretien avec l’acteur kanak Iabe Lapacas qui interprète son oncle Alphonse Dianou à l’écran
« J’en avais parlé à l’époque avec mon frère Denis Pourawa, qui m’avait dit : c’est le poids d’un fardeau et d’une plume. Cela représente toute la lutte du peuple kanak, la lutte des tontons qui sont tombés et qui sont morts pendant les événements.
Je n’existe pas seul. Je n’existe que par la famille et par nos liens. Donc ça a été une décision collective. Si je n’avais pas eu l’autorisation par les parents, jamais je ne l’aurais fait. […] Parce que c’est l’histoire du pays et que cette histoire nous habite. Et pour moi c’était un honneur et un privilège de pouvoir le représenter.
Ce film nous a permis de libérer la parole pour certains qui s’étaient tus depuis ce jour de 1988. Ouvéa, on n’en parlait quasiment jamais, pour ceux qui n’étaient pas directement liés ou concernés : il n’y avait que des “on dit“, des grandes lignes et des fantasmes. Aussi une certaine amnésie qui était liée à la volonté des accords signés. L’amnistie et l’amnésie. Tout cela a un rapport avec la mémoire : avec l’une on la coupe, et avec l’autre on l’oublie. » (Dans Le petit journal)
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