Yannick Bellon

Élève de l’IDHEC à la fin de la guerre, elle est une des premières réalisatrices à produire une œuvre importante et cohérente, d’abord dans le champ du court métrage (une quinzaine dès 1948). Après avoir créé sa propre maison de production, elle aborde en 1972 le long métrage, avec « Quelque part quelqu’un », une évocation poétique de Paris, peuplée de solitudes et de conversations. Deux ans plus tard, « La Femme de Jean », porté par le courant féministe de l’après 68, est un succès public justifié par la finesse de l’analyse tant psychologique que sociale. Elle alterne ensuite des films hantés par un imaginaire élégant et des sujets de société (le viol, la drogue, l’homosexualité).

Films dans la base