Escales documentaires - Festival International du film documentaire de La Rochelle
La Rochelle – novembre
http://www.escalesdocumentaires.org/
• 13 rue de l’Aimable Nanette • 17000 La Rochelle • Tél : 05 46 42 34 16 • @ : escalesdocumentaires@wanadoo.fr
Chaque année, début novembre, l’association Escales documentaires organise le Festival International du film documentaire de La Rochelle. Trois prix sont attribués : le Prix de la Compétition Internationale, le Prix de la Compétition Jeunesse et le Prix du public.
En dix années d’existence, le Festival du Film documentaire a mis à l’honneur le travail singulier de documentaristes de renom tels que Richard Leacock, Jean Rouch, Chris Marker, Michel Brault, Joris Ivens et Marceline Loridan-Ivens, Vittorio de Seta ou encore André S. Labarthe, tout en donnant à voir les films de réalisateurs plus jeunes dont l’œuvre est encore en devenir.
Films dans la base
-
Samaher Alqadi, 2021
Le Caire, le 25 janvier 2013 : une explosion d’agressions sexuelles a lieu sur la place Tahrir à l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution. En réponse, un flot massif de femmes enragées envahit les rues. La réalisatrice, Samaher Alqadi, prend sa caméra en guise de protection et commence à documenter la rébellion croissante des femmes, sans savoir où l’histoire la mènera.
-
Invisibles - Les travailleurs du clic
Henri Poulain, 2020
Rencontre avec ceux qu’on ne voit plus ou dont on ignore même souvent l’existence : les producteurs de données numériques, précarisés, mal payés et dont le quotidien parle de la face cachée de notre réalité.
-
Léa Forest, 2019
Neuf jeunes garçons racontent leur rapport au monde, pendant qu’ils se font couper les cheveux dans un salon de coiffure de La Rochelle.
-
Que m’est-il permis d’espérer ?
Vincent Gaullier, Raphaël Girardot, 2019
Dans le centre de premier accueil ouvert en novembre 2016 par la Mairie de Paris, des hommes sont en transit. Pendant quelques jours, ils se reposent de la rue où ils ont échoué en arrivant en France, puis sont envoyés en car dans d’autres centres…
-
Nora Philippe, 2018
200 cents poupées noires artisanales venues des États-Unis tissent un film poétique et politique qui donne la parole, d’un siècle l’autre, aux combats des femmes afro-américaines.
-
Bojina Panayotova, 2018
Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie, une question en tête : et si sa famille avait collaboré avec la police politique du régime communiste ? Elle engage alors ses parents dans une enquête périlleuse. Elle doit découvrir la vérité, coûte que coûte.
-
Jude Ratnam, 2017
Sri Lanka, 1983. Jude Ratman a cinq ans. Il fuit à bord d’un train rouge les massacres perpétrés contre les Tamouls par le gouvernement pro-cinghalais de Sri Lanka. Aujourd’hui, réalisateur, Jude parcourt à nouveau son pays du sud au nord.
-
Clément Cogitore, 2017
Au milieu de la taïga sibérienne, à 700 km du moindre village, se sont installées deux familles qui y vivent en total autarcie. Aucune route ne mène là-bas. Seul un long voyage sur le fleuve Ienissei en bateau, puis en hélicoptère, permet de rejoindre Braguino. Au milieu du village : une barrière. Les deux familles refusent de se parler. Au-delà d’une simple étude ethnographique, Clément Cogitore livre un conte cruel révélateur d’un instant de bascule de notre civilisation.
-
Bruno Pieretti, 2016
Dans le camp de réfugiés de Zaatari, on attend que se termine cette guerre syrienne qui n’en finit plus. Parmi les exilés, une communauté s’est reformée : celle des Kachach, éleveurs d’oiseaux culturellement méprisés, qui vont faire revivre une tradition millénaire délaissée.
-
Heddy Honigmann, 2014
Pour célébrer son 125e anniversaire, le prestigieux Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam part en tournée à travers le monde. Heddy Honigmann suit les virtuoses à Buenos Aires, Soweto et Saint-Pétersbourg. Elle nous fait partager leur quotidien loin de leurs familles et leur communion avec le public ; elle part également à la rencontre des auditeurs et spectateurs, réunis par la même passion pour la musique.
-
Nantenaina Lova, 2014
Le temps d’un film, amusons-nous à renverser les rôles. Imaginons que ce ne soit plus aux économistes d’exposer leur modèle de croissance, mais aux paysans, artistes, artisans, et débrouillards en tous genres de présenter leurs réalités singulières et leurs savoir-faire à appliquer en temps de crise. Place au système D… ou plutôt au système M ! M comme Madagascar, cette grande île où l’on préfère la langue imagée des ancêtres aux équations…
-
Claudine Bories, Patrice Chagnard, 2014
Le documentaire suit pendant six mois plusieurs jeunes de vingt ans, sans diplôme et à la recherche d’un emploi. Il sont suivis par des coachs d’un cabinet de placement qui leur enseignent le comportement et le langage qu’il faut avoir aujourd’hui pour décrocher un emploi.
-
Dormir, dormir dans les pierres
Alexe Poukine, 2013
L’oncle de la réalisatrice est mort de froid il y a trois ans. Il était sans-abri. Comment a-t-il pu en arriver là ? Pour essayer de comprendre « l’itinéraire de son naufrage », elle filme pendant trois ans le quotidien de deux « SDF », Joe et Bart.
-
Parce que j’étais peintre, l’art rescapé des camps nazis
Christophe Cognet, 2013
Ce film mène une enquête inédite parmi les œuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis. Il dialogue avec les rares artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de ces œuvres : des émotions qu’elles suscitent, de leur marginalisation, leurs signatures ou leur anonymat, de leur style, ainsi que de la représentation de l’horreur et de l’extermination.
-
Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit
Olivier Zuchuat, 2012
Entre 1947 et 1951, plus de 80 000 hommes, femmes et enfants grecs ont été internés sur l’îlot de Makronissos (Grèce) dans des camps de rééducation destinés à lutter « contre l’expansion du communisme ». Parmi ces déportés se trouvaient de nombreux écrivains et poètes, dont Yannis Ritsos et Tassos Livaditis. Malgré les privations et les tortures, ces exilés sont parvenus à écrire des poèmes qui décrivent leur (sur)vie dans cet univers concentrationnaire. Ces textes, pour certains enterrés dans le sol du camp, ont été retrouvés. « Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit » mêle ces écrits poétiques avec des discours de rééducation politique qui étaient diffusés en permanence dans les haut-parleurs des camps. De longs travellings, tels des mouvements hypnotiques, arpentent les ruines des camps et “se heurtent” aux archives photographiques. Un essai filmé qui ranime la mémoire de ruines oubliées et d’une bataille perdue.
-
Axel Salvatori-Sinz, 2012
À Yarmouk en Syrie, camp de réfugiés palestiniens, les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l’adolescence. Aujourd’hui, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont confrontés à des réalités complexes.
-
Jasna Krajinovic, 2012
Anton, 12 ans, vit avec sa grand-mère dans une petite maison à la périphérie de Moscou. Il partage ses journées d’été avec ses amis et sa babouchka, volontiers complice de ses jeux. L’insouciance de ses vacances disparaît lorsqu’il part, comme la majorité des enfants russes, dans un camp d’entraînement militaire, où on le retrouve en uniforme, l’arme à la main…
-
Vincent Dieutre, 2012
Le cinéaste montre à une amie les plans tournés depuis l’appartement d’un homme qu’il a aimé. Un an de transformations, à l’intérieur comme sous les fenêtres, où campent de jeunes réfugiés afghans.
-
Tinghir-Jérusalem, les échos de Mellah
Kamal Hachkar, 2012
De retour au Maroc le réalisateur cherche à comprendre ce que sont devenus les juifs, berbères comme lui, qui habitaient son village natal… Tinghir. Pour mieux approcher ce phénomène du départ, le réalisateur est allé à la rencontre de ces juifs marocains qui ont décidé de vivre en Israël.
-
Alassane Diago, 2012
C’est l’histoire de femmes : mères de famille, épouses, femmes travailleuses et acharnées. Pour certaines, le mari a immigré ; pour d’autres, il est tout simplement inactif ou immobilisé par une maladie incurable. C’est l’histoire des femmes qui, regroupées et mobilisées pour la survie de leur foyer, sont fatiguées et habitées par un fort désir de dénoncer l’injustice et la soumission que leur impose la minorité des hommes qui les dirigent…
-
Jérôme Le Maire, 2012
« Le Thé ou l’Électricité » est l’histoire épique de l’arrivée de l’électricité dans un village isolé et enclavé au cœur du Haut Atlas marocain.
-
Allessanda Celesia, 2011
Ce film dresse des portraits originaux, à Belfast, ville meurtrie par trois décennies de « troubles » inter-communautaires. Au cœur de ces portraits, celui de John Clancy, libraire sans librairie…
-
Manuela Frésil, 2011
Ce film raconte le destin commun des ouvriers de la viande des grands abattoirs industriels. Manuela Frésil s’est introduite au cœur d’une dizaine d’abattoirs industriels français, du petit matin à la sortie d’usine, au côté d’ouvriers à la chaîne…
-
Marie Voignier, 2009
À 70km de Berlin, installé sur une ancienne base militaire, un immense dôme métallique aux allures de vaisseau spatial abrite désormais un parc tropical saisissant. À travers la découverte de Tropical Islands et des multiples sédiments historiques sur lesquels il est implanté, le film propose une singulière mise en perspective d’un lieu avec son histoire, une archéologie poétique de notre rapport au temps, à l’espace et à l’illusion.
-
Jean-Gabriel Périot, 2007
Parce que Jean-Gabriel Périot sait très bien qu’entre l’horreur et la façon de la représenter, il existe un gouffre immense, cet humaniste convaincu a voulu témoigner à sa façon de la plus grande catastrophe nucléaire que le monde a connue et raviver ainsi les flammes d’un souvenir honteux. « Nijuman no borei » rappelle avec une originalité remarquable la nuit du 6 août 1945, celle qui a vu la destruction d’Hiroshima.
-
Pierre-Yves Vandeweerd, 2004
En 1996, Vandeweerd est à Mankien au Sud-Soudan, pour filmer la guerre civile du pays, dans un acte d’engagement. Il découvre vite une réalité complexe, qui dépasse sa vision d’une lutte entre un gouvernement oppresseur et des minorités opprimées. De retour en Belgique, pris d’un sentiment d’impuissance, le réalisateur décide de ne pas montrer ses images. Depuis, Mankien a été massacré, probablement avec la complicité des sociétés pétrolières occidentales. Les personnes filmées sont pour la plupart mortes… Vandeweerd décide finalement d’en faire un film.
-
Nicolas Philibert, 2002
Le film suit pendant une année scolaire un instituteur et sa classe unique d’enfants de 4 à 11 ans dans une école communale située à Saint-Étienne-sur-Usson, en Auvergne.
-
Gérard Mordillat, Nicolas Philibert, 1978
Douze patrons de grandes entreprises parlent face à la caméra du pouvoir, de la hiérarchie, des syndicats, des grèves, de l’autogestion… Leurs voix se mêlent, se dispersent, se démultiplient dans la ville, les usines… Sous le discours patronal apparaît progressivement l’image d’un monde futur…