Les Rencontres du cinéma documentaire
Cinéma le Méliès, Montreuil – octobre
• 87 bis rue de Paris • 93100 Montreuil • Tél 01 41 50 01 93 • @ : contact@peripherie.asso.fr
Parmi ses actions, l’association Périphérie organise depuis 1995 un festival non-compétitif qui réunit, autour d’une thématique cinématographique, documentaires contemporains, avant-premières et films de patrimoine : Les Rencontres du cinéma documentaire.
Au fil des éditions, toujours attentif à l’évolution des formes cinématographiques, à l’engagement des auteurs, le festival Les Rencontres du cinéma documentaire propose à ses publics d’échanger avec ceux qui font les films et de découvrir le cinéma documentaire dans toute sa richesse.
Films dans la base
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Émérance Dubas, 2022
Aujourd’hui portées par une incroyable force de vie, quatre femmes racontent le calvaire des maisons de correction dans lesquelles elles ont été placées et maltraitées parce qu’insoumises, rebelles, incomprises… ou tout simplement mal-aimées.
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Liberté (La). Casabianda prison « ouverte »
Guillaume Massart, 2017
Dans la plaine orientale corse, Casabianda est un centre de détention très singulier, au sein d’un vaste domaine agricole : à la place des barreaux, des murailles ou des miradors, les arbres, le ciel et la mer…
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Madame B, histoire d’une Nord-coréenne
Jero Yun, 2016
Alors qu’elle quitte clandestinement la Corée du Nord, Madame B est vendue à un paysan chinois par ses passeurs. Devenue passeuse à son tour, elle se lance dans une bataille pour retrouver ses enfants qui l’amène jusqu’en Corée du Sud. Mais les services secrets s’en mêlent…
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Bois dont les rêves sont faits (Le)
Claire Simon, 2014
Le bois de Vincennes, lieu où toutes les hypothèques de vie ont droit de « cité », lieu pour tous, riches et pauvres, français et étrangers, homos et hétéros, vieux et jeunes, est un mirage rêvé par le citadin épuisé. Ici on répare, on joue, on s’amuse, on rêve. Au fil des saisons, les échanges avec autrui sont autant d’utopies que chacun s’invente. Clair Simon a promené sa caméra dans ce lieu…
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Sergeï Loznitsa, 2014
Maïdan, c’est la place centrale de Kiev, capitale de l’Ukraine. Dès novembre 2013, c’est là que des citoyens de tous âges et de toutes les confessions se rassemblent pour protester contre le régime du président Ianoukovitch. Il sera contraint à la démission, fin mars. De novembre à mars, Sergeï Loznitsa a filmé Maïdan.
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Sylvain George, 2013
Le film a été tourné en 2012 en Espagne, autour du mouvement des indignés : il témoigne de l’ébullition d’un peuple qui retrouve la parole, des tentatives passionnées et patientes d’inventer de nouvelles manières de vivre ensemble, et de l’extraordinaire beauté des rassemblements solidaires.
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Oskar Alegria, 2012
Un film de Man Ray provoque l’histoire d’une quête. La maison où il a tourné ce film près de Biarritz en 1926 portait le nom d’Emak Bakia et l’auteur décide d’entreprendre à pied le chemin qui le mènera à son emplacement. Seules trois séquences tournées dans cette villa sont connues : l’image de la porte principale, deux colonnes de fenêtre et un fragment de la côte toute proche. La recherche à partir de ces images ne sera pas chose aisée. Il n’y a rien dans les archives et plus personne aujourd’hui ne se souvient du nom de cette maison. C’est pourquoi aide et collaboration seront demandés à d’autres informateurs : le hasard et le vent.
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Noëlle Pujol, 2012
L’histoire du Dossier 332 est construite à partir de documents issus du dossier d’archives personnelles de la réalisatrice à la DDASS. Ces documents révèlent la description de vies qui se jouent en quelques phrases, mais également l’histoire d’une écriture qui se donne à entendre : le portrait d’une bureaucratie constitutive de l’État contemporain.
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Profils paysans, chapitre 3 : la vie moderne
Raymond Depardon, 2008
Raymond Depardon revient sur les routes des Cévennes qu’il emprunte depuis des années Il y retrouve ceux qu’il connait bien mais aussi de nouveaux paysans. Il recueille leur parole, rare et précieuse, évoque le devenir des gens de la terre et dresse le portrait de familles qui tentent tant bien que mal de transmettre, de résister.
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Leonardo Di Costanzo, Bruno Oliviero, 2006
Un capitaine et ses hommes d’équipage contraints à l’immobilité sur un bateau de croisière de la mer noire, à quai depuis 5 ans dans le port de Naples. Sans eau potable, sans électricité et sans salaires ils ont répétés jour après jours les gestes qui ont sauvé le bateau et vécus d’espoirs en désillusions une interminable et inutile attente. C’est l’aventure absurde de cette poignée d’hommes victimes de l’impiété des lois économiques et s’ils sont avant tout des marins, leur histoire est une histoire ancrée dans leur terre d’origine l’Ukraine traversée par le tremblement de terre historique que fut la chute de l’empire soviétique.
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Leonardo Di Costanzo, 2003
Une école dans la banlieue de Naples. Ici, les élèves parlent napolitain… et les professeurs parlent italien. Mais la fracture n’est pas seulement une question de langue. Ici, l’absence de projet pédagogique contribue au refus de l’école par les enfants et leurs familles. Classe après classe, réunion après réunion, le film déroule une année scolaire dans ce collège qui, finalement, ressemble à tant d’autres.
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Sous le ciel lumineux de son pays natal
Franssou Prenant, 2001
Trois Libanaises, l’une juive, l’autre musulmane et la dernière chrétienne, évoquent en voix off leur jeunesse, leurs rêves, leurs engagements, leurs luttes, leur exil et leur retour à Beyrouth. Jamais on ne les verra. Leurs témoignages s’enlacent, se complètent, s’enrichissent, formant un tableau indirect mais précieux des terribles années de guerre qui ont endeuillé le pays.
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Leonardo Di Costanzo, 1999
Ercolano, petite ville de la banlieue de Naples, est emblématique de la réalité du Sud de l’Italie : corruption, dysfonctionnement des services publics, chômage record, en particulier chez les jeunes… En décembre 1995, Luisa Bossa est élue maire. Le film, tourné sur un an et demi, montre sa détermination à rétablir peu à peu un État de droit, ses efforts et les difficultés auxquelles elle se heurte : résistance, incompréhension de la population…
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Samba Félix NDiaye, 1998
Le cinéaste rassemble ses souvenirs, explore sa propre mémoire et celle des siens, en Afrique, pour écrire « une lettre cinématographique » à Léopold Sédar Senghor, le poète, l’académicien, mais aussi l’ex-chef d’État du Sénégal.
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Agnès Varda, 1961
Cléo, belle et chanteuse, attend les résultats d’une analyse médicale. Cléo vit quatre-vingt-dix minutes particulières. Son amant, son musicien, une amie puis un soldat lui ouvrent les yeux sur le monde.
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, 201
Dans un immense bâtiment désaffecté d’un quartier populaire de Naples, Salvatore, un adolescent timide et mal dans sa peau, est contraint par des patrons de la Camorra de surveiller Veronica, une jeune fille effrontée. Il ignore totalement les raisons de cette détention. Au cours de la journée, la relation entre les deux adolescents évolue et une certaine complicité s’instaure. Veronica entraîne Salvatore dans l’exploration de leur vaste prison, comme pour éviter de penser au sort qui les attend.