Au carrefour des droits de l’Homme

Début 2001, Carrefour se dote d’une charte éthique dans laquelle le groupe s’engage avec des fournisseurs respectant les droits de leurs employés. Le contrôle de l’application de cette charte est confié à une ONG internationale de défense des droits humains : la FIDH.

À l’origine, la FIDH pensait s’attaquer à l’épineux et médiatique problème du travail des enfants, mais au fil de ses voyages chez les fournisseurs, l’ONG constate que le véritable enjeu de la démarche est de permettre aux travailleurs de négocier par eux même leurs conditions de travail. Cette nouvelle orientation de leur collaboration renvoie Carrefour à une contradiction : est il possible de concilier la recherche des coûts de production les plus bas possibles avec le respect de normes sociales forcément coûteuses ?

Entre la Chine et le Bangladesh, de rencontres d’ouvriers en conversation avec leurs patrons, le film suit la réalité quotidienne de cette recherche inattendue de conciliation entre mondialisation et droits humains.