Prix à payer (déblocage en chaîne) (Le)

Les huit salariés sont assis au premier rang du prétoire avec derrière eux, une trentaine de collègues venus les soutenir. À trois places de là, l’ancien PDG de Ratier, les directeurs financiers et celui des ressources humaines se consultent. L’ambiance est tendue mais étrangement silencieuse. Chaque partie sait que l’audience correctionnelle qui va démarrer marque un tournant dans une affaire évoquée déjà à deux reprises devant les prud’hommes. Cette fois, le dossier de discrimination syndicale ouvert par les militant CGT à l’encontre de la direction de Ratier-Figeac, déboule en correctionnel. Sans être l’exception judiciaire, le renvoi devant le tribunal de Cahors de l’ancien patron de la première entreprise du Lot pour des faits de ce type, reste une première.