Vie comme elle va (La)

Dans un village de la campagne aveyronnaise vivent des personnages hauts en couleurs. Jean-Henri Meunier a choisi de nous en dessiner les contours dans un joyeux méli-mélo : un chef de gare surréaliste, une centenaire qui chante l’Internationale, un poète de la mécanique, un paysan voyageur, un retraité à la coule…

De cette poésie teintée de surréalisme se dégagent en écho des réflexions moins béates, plus profondes sur les questions souvent liées au milieu rural que sont le célibat, la solitude ou encore la vieillesse.

Photographe, passionné de musique et cinéaste, Jean-Henri Meunier réalise son premier film en 1975, L’adieu Nu, grâce à l’amitié d’Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque Française. Il a ensuite enchaîné avec différents films dont différents documentaires musicaux tels que Smoothie, pour et avec Maurice Cullaz, délicieux octogénaire ami de toute la planète jazz, tourné de 1988 à 1992.

En s’installant à Najac en Aveyron, Jean-Henri Meunier, le citadin, a trouvé son coin de paradis et le sujet de deux documentaires. « La vie comme elle va » et, le plus récent mais sûrement aussi plus connu, « Ici Najac, A vous la terre » monté en partie avec les séquences laissées de côté lors de la précédente réalisation.

Portraitiste, Jean-Henri Meunier a trouvé des personnages qu’il ne souhaite pas abandonner de si tôt.

Film programmé lors des rencontres « Autour du 1er mai » 2007 sur le monde rural