Marché capif

Marseille, bâtiment B du centre pénitentiaire des Baumettes. De sa cellule, S. explique qu’en prison, tout s’achète.

Pour se procurer le strict nécessaire, il doit donc travailler. Dans les prisons de l’hexagone, 18 000 détenus sont employés par l’administration pénitentiaire, 10 000 d’entre eux produisent pour des entreprises privées. Si le bagne fait désormais partie des livres d’Histoire et que le travail est devenu un droit, cela reste une nécessité pour l’immense majorité des détenus.

Quelles relations entretiennent les différents acteurs – administration pénitentiaire, prisonniers, entreprises – , quels sont leurs intérêts respectifs, dans quel cadre le travail carcéral est-il organisé, quelles conséquences ce marché peut-il engendrer, qu’en est-il de la réinsertion ?

D’Avignon à la centrale d’Arles en passant par le centre de détention de Salons-de-Provence confié à la gestion d’une multinationale, telles sont quelques-unes des questions abordées dans ce documentaire.