Classified people

Tourné clandestinement en Afrique du Sud, ce film dénonce les déchirures sociales et affectives engendrées par l’apartheid.

En 1948, la vie de Robert qui se croyait blanc, bascule. Il est « classé » métis, sa femme et ses enfants ‘restés blancs’ le renient. Il refait sa vie avec Doris qui est noire et c’est ensemble qu’ils nous racontent, avec humour et complicité, leur tragique histoire.

Pour s’être engagé par erreur dans un bataillon métis en 1914, Robert s’est retrouvé « classé » métis et a perdu tous ses droits ‘d’ancien blanc’. Son histoire illustre l’absurdité et la cruauté du système de classification qui repose sur la couleur de peau, mais aussi sur des critères économiques et sociaux. On peut redevenir ‘blanc’ à condition, par exemple, d’habiter certains quartiers et de ne pas avoir de ‘mauvaises’ fréquentations. En toile de fond un personnage dévide, dans toute leur brutalité, des propos racistes, échos de la réalité quotidienne.