Sauf le respect que je vous dois

Sauf le respect que je vous dois nous fait rentrer dans une entreprise dont le directeur exige toujours plus. Le patron use et abuse de son droit du plus fort : c’est l’obéissance ou la porte. Ce n’est pas une figure dictatoriale pour autant, mais à force de subtil harcèlement et de persuasion il fait filer droit. Gare au vilain petit canard qui refuse d’en faire plus, un prétexte sera trouvé pour un licenciement sec.

C’est dans cette ambiance de contraintes à peine déguisées que travaille François. Il a une quarantaine d’années et il aime son métier, mais un soir il doit annoncer à sa femme et à son fils qu’il ne peut plus partir en vacances comme prévu à cause du travail. Son copain Simon lui n’est pas aussi souple et affronte le patron de face. Plus tard, Simon qui aurait reçu une lettre de licenciement se suicide sur son lieu de travail. C’est comme un électrochoc pour François, plutôt que le respect qu’il doit à son patron il va d’abord se respecter lui. Mais un autre drame se produit, et François devenu fugitif commence à perdre pied…