De grandes espérances

Madeleine et Antoine préparent l’oral de l’ENA dans la maison de vacances du père de ce dernier, en Corse. Un matin, sur une petite route déserte, le couple se trouve impliqué dans une altercation qui tourne au drame. Lorsqu’ils intègrent les hautes sphères du pouvoir, le secret qui les lie menace d’être révélé. Et tous les coups deviennent permis.

Au-delà du récit et du sujet principal du film (l’ascension contrariée d’une jeune femme brillante d’origine modeste qui sort de Sciences-Po), il est beaucoup question d’économie sociale et solidaire dans De grandes espérances, notamment de Scic et de Scop. Le personnage principal, Madeleine (Rebecca Marder), en fait même une quête personnelle : elle a réalisé son mémoire de fin d’études sur la participation en entreprise et entreprend de convaincre une ancienne secrétaire d’État à l’ESS (Emmanuelle Bercot) d’écrire une proposition de loi reprenant toutes ses idées…

L’avis de Télérama

« Après l’excellent Vendeuren 2016, déjà sur les rouages intimes de la réussite, Sylvain Desclous nous passionne avec ce thriller sur l’ambition féminine en terrain de plus en plus ennemi. De grandes espérancesse déploie à la fois comme une chronique sur les débuts en politique d’une idéaliste et un drame policier où un amour tourne au combat social et à la haine, à cause de la lâcheté d’un homme — Benjamin Lavernhe, impressionnant en fils à papa sans envergure. »