4801 nuits

Le témoignage introspectif et créatif de l’expérience de l’alcoolisme et du long chemin vers l’abstinence.

« Avec beaucoup d’inventivité formelle – le film fourmille d’idées de mise en scène –, [la cinéaste] documente avec ironie une introspection et une errance, une chute et une élévation : jeunesse dans un milieu disposé à la consommation, dé-sociabilisation, tentatives de frôler la mort, multiples essais pour s’en sortir. Et de tenter le tout pour le tout : un voyage au-delà du cercle polaire pour changer le cours de son existence. […] Malgré le sérieux du sujet, 4 801 nuits est drôle et décalé. La forme visuelle et le ton de la voix off y sont pour beaucoup. Les dispositifs d’évocation sont multiples : photographies, films de famille, cassette de répondeur, agendas, animation avec des jouets, vieux flyers emplis de référence à la pop culture, et surtout ces objets personnels chargés d’affect mis en scène avec habileté jusqu’à la rédemption des aurores boréales. L’introspection touche ainsi à l’universel et offre un moment de vérité singulier et collectif. » (Médiapart)

L’avis de Tënk

« Que provoque dans votre imaginaire l’évocation de la nuit ? Des craintes ? Des éclats de rires ? Ici on parle de milliers de nuits, celles de la cinéaste, qui grâce à un théâtre d’objets composé de multiples souvenirs nous est donnée à voir. C’est un récit de son propre écroulement qui, avec une grande pudeur et non sans une grande part d’autodérision, aborde son intimité et nous parle surtout de son combat où l’espérance et l’élévation a toute sa place. Car oui il faut conjurer le sort, affirmer qu’il n’y a pas de fatalité et que l’on peut changer ses nuits. Pas de place au moralisme ici, mais du courage et de la générosité. » - Line Peyron (responsable de la diffusion de Tënk)