Communisme et post-communisme
Films dans la base
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Vincent Meessen, 2021
Ce documentaire multiforme et de facture expérimentale est un ambitieux portrait d’Omar Blondin Diop, icône de « La Chinoise » de Godard et militant marxiste décédé dans sa cellule, sur l’île de Gorée.
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Jasmila Zbanic, 2020
Bosnie, 11 juillet 1995. Aida, enseignante en anglais, est traductrice pour les Nations unies dans la ville de Srebrenica. Lorsque l’armée serbe prend le pouvoir dans la ville, sa famille fait partie des milliers de citoyens à la recherche d’un abri dans le camp de l’ONU. Aida en sait beaucoup, trop pour se contenter d’accepter les promesses de ceux qui décident.
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Gar O’Rourke, 2019
A Kiev, plongée cinématographique et poétique au cœur du légendaire Kachalka, un insolite club de musculation ouvert à tous et en plein air dont les improbables structures ont été construites avec des matériaux de récupération.
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Sergeï Loznitsa, 2019
Le cinéaste ukrainien Sergei Loznitsa donne à contempler la nature du totalitarisme avec ce montage fascinant d’archives de l’enterrement de Staline, en 1953.
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Thomas Heise, 2019
Un montage de rushes et de scènes inédites des précédents films réalisés par Thomas Heise en RDA, sur une vingtaine d’années. Quasi sans commentaire, ces “restes” puissamment architecturés apparaissent comme autant de témoignages décisifs pour comprendre l’Allemagne actuelle. Le matériau du montage donne à penser la matière même de l’Histoire.
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Bojina Panayotova, 2018
Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie, une question en tête : et si sa famille avait collaboré avec la police politique du régime communiste ? Elle engage alors ses parents dans une enquête périlleuse. Elle doit découvrir la vérité, coûte que coûte.
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Albatros, les Russes blancs à Paris
Alexandre Moix, 2017
En février 1920, des professionnels du cinéma russes fidèles à l’aristocratie fuient leur pays et se réfugient à Montreuil pour y prendre un nouveau départ.
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Mila Turajlic, 2017
Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.
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Elitza Gueorguieva, 2017
Puisant dans les VHS des émissions de sa mère à la télévision nationale bulgare, la réalisatrice livre une chronique à la fois pop et profonde de la révolution – peut-être trop – douce de 1989.
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Sergeï Loznitsa, 2015
En août 1991, le putsch raté de la ligne dure du parti communiste contre Gorbatchev précipite la chute de l’URSS. De cet ébranlement fatal du régime soviétique, Sergei Loznitsa se fait le chroniqueur inactuel dans une puissante fresque en found footage. « L’événement » qui détermine le titre de son film désigne deux choses : d’une part, le fait historique, sa trace dans la mémoire collective et le récit national russes ; d’autre part, le travail de re-montage d’images d’archives qui confère à ces actualités d’alors une saisissante lecture du présent.
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Carolina Astudillo Muñoz, 2014
Aux premiers temps de la dictature franquiste, Clara Pueyo Jornet, fervente militante du parti communiste, s’évade de la prison barcelonaise des Corts par l’entrée principale. Dès lors, elle disparaît sans laisser de trace, cherchant à échapper à la rigidité de son parti…
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Jean-Marie Straub, 2014
Malraux, Vittorini, Fortini dialoguent dans ce film composé, tout en ruptures, qui explore en six chapitres l’histoire du vingtième siècle et de ses utopies.
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Joshua Oppenheimer, 2014
Le travail de Joshua Oppenheimer filmant les criminels du génocide indonésien dans « The Act of Killing » a permis à une famille de survivants de découvrir comment et par qui leur fils avait été assassiné. La famille décide de se confronter à son passé.
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Marie Voignier, 2014
Comment une dictature se présente à ses touristes ? Quel récit, quels acteurs, quelle mise en scène mobilise-t-elle ? Tourisme International a été tourné comme la captation d’un spectacle à l’échelle d’un pays, la Corée du Nord.
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Federico Ferrone, Michele Manzolini, 2013
Dans le village d’Alfonsine, pas loin de Bologne, en 1957, le parti communiste est au pouvoir avec environ 90% des voix. Sauro et ses amis, après avoir vécu la Seconde Guerre mondiale, rêvent d’un monde d’égalité, de paix et d’amitié : ils rêvent de l’Union soviétique. Un jour l’occasion se présente : visiter l’Union soviétique lors du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants de Moscou. Sauro et ses amis partent avec leur caméra 8mm filmer le grand voyage. Mais que se passe-t-il quand la réalité ne correspond pas à l’utopie ?
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Yves Riou, Philippe Pouchain, 2013
Nombreux sont les artistes qui, dans la France d’après-guerre, ont fait le choix de l’engagement, liant leurs vies et leurs carrières à l’espoir collectif porté par le communisme. Dans un monde divisé en deux blocs et dans une France en pleine reconstruction, ce documentaire retrace leurs itinéraires fascinants.
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Joshua Oppenheimer, 2012
Le film évoque le mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie à travers les yeux des responsables des massacres qui ont suivi.
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Alexander Abaturov, 2012
Le réalisateur filme la camagne présidentielle à Atchinsk, ville sibérienne où les dissidents soviétiques ont été déportés et avant eux, les opposants au tsarisme.
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Lee Harkjoon, Ko DongKyun, Seok Hein S., 2012
Sur les pas d’un homme en quête de dignité : un nord coréen parti travailler en Sibérie dans un camp découvre que contrairement à ce qui lui avait été promis, aucun de ses salaires n’a été reversé à sa femme restée en Corée du Nord. Il organise alors sa fuite, et tente d’organiser celle de sa femme.
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Révolution qui n’a pas eu lieu (La)
Aljona Polunina, 2011
Ce documentaire tient de la poupée russe. Son contenu ne cesse de se ramifier. Avec ses poings tendus à la croisée du salut hitlérien et du poing levé des communistes, son mixte de drapeau nazi et de drapeau rouge, ses slogans exaltant la mort et la révolution, ses bustes de Lénine, son gourou, Édouard Limonov, et sa diva, Natacha Chernova, le Parti national bolchevique (PNB) est incontestablement le personnage central du film. Le film nous présente simultanément le double visage de l’opposition dans la Russie de Poutine, d’un côté, « L’Autre Russie », un attelage de forces contradictoires (Kasparov, Kassianov et Limonov), de l’autre le gant de fer de la répression.
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Stéphane Fernandez, 2011
Sibérie, Magadan. Les derniers survivants du goulag stalinien vivent encore à deux pas des anciens camps où des centaines de milliers de leurs semblables sont morts, de faim, de froid, d’épuisement. Ces rescapés, libérés après la mort de Staline, sont restés à Magadan parce qu’ils n’avaient nulle part où aller.
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Nicolas Jallot, 2010
Étrange destin que celui de Viktor Orekhov, officier du KGB épris de littérature et de philosophie, qui va travailler secrètement pour la cause des dissidents communistes. Retour sur les raisons de son engagement et les conditions de sa résistance.
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Benjamin Prost, 2010
Documentaire sur le campement sur le plateau de Millevaches, en 1917, de plusieurs milliers de soldats russes qui prétendaient refuser de retourner au combat, voire fonder des soviets et rentrer dans leur pays qui, entre temps, avait fait une révolution et signé la paix avec les allemands. Ils sont bombardés par l’armée française et dispersés aux quatre coins du front.
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Dissidents, les artisans de la liberté
Ruth Zylberman, 2009
Fondé sur des archives et des témoignages, le récit, articulé autour d’une photo symbolique prise en 1987, du combat pour la liberté des dissidents hongrois, tchèques, polonais, dans l’Europe soviétisée des années 1960 à 1989.
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Patrick Rotman, 2009
réalisé à l’occasion des 20 ans de la chute du Mur de Berlin, ce film retrace les circonstances de la construction du Mur, ses conséquences mondiales et sa destruction en 1989’
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Roumanie : une révolution dans l’œil des médias
Antonio Wagner, 2009
Effet domino de la chute du mur de Berlin : en décembre 1989, le régime de Ceausescu s’effondrait, dans un nuage d’intox (faux charnier, coup d’État déguisé…) percé à jour dans ce documentaire. Un précis de décryptage des manipulations médiatiques…
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Dominique Maugars, 2009
Avec l’occupation vient l’idée de « La Lanterne », un journal clandestin dont le titre est repris d’un pamphlet d’Henri Rochefort. Roger Convard et André Foussier en sont les moteurs et les animateurs…
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Sergeï Loznitsa, 2008
Film de montage à base d’actualités cinématographiques soviétiques (scènes de vie quotidienne et films de propagande mélangés), où l’endoctrinement du peuple devient une véritable expérience sensorielle.
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Antoine Roux, 2008
Entre la Chine du miracle économique qui s’enrichit et celle du monde rural qui s’enfonce dans la misère, le fossé est de plus en plus profond. Une enquête édifiante sur les gagnants et les perdants de la croissance.
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Gao Song, 2008
En Chine, en 2004, trois diplômés tentent de trouver leur place dans le monde du travail.
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Giacomo Battiato, 2008
Ce film raconte l’histoire du génocide de Srebrenica, et d’un chercheur français, Jacques Calvez, venu trouver les preuves du génocide.
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He Fengming, chronique d’une femme chinoise
Wang Bing, 2007
Une vieille femme, He Fengming, raconte sa vie qui couvre plus de soixante ans de l’histoire de la Chine. Jeune étudiante quand les communistes prennent le pouvoir en 1948, elle rejoint les rangs de la révolution.
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Paul Jenkins, 2007
Une évocation inspirée de la révolution d’Octobre - sa genèse, son déroulement, ses conséquences immédiates, mais aussi l’édification de son mythe - qui synthétise avec fluidité et rigueur l’état des connaissances historiques.
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Et nos rêves - Petite Conversation entre amis
Claudine Bories, Patrice Chagnard, 2007
Cinq amis se retrouvent à la campagne pour quelques jours. Chacun à sa façon, ils ont cru à la révolution communiste. Entre une partie de pêche et une dégustation de chablis, ils s’interrogent sur leurs rêves passés.
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Corneliu Porumboiu, 2007
Une petite ville de province roumaine s’apprête à fêter Noël seize ans après la Révolution. C’est la période que Virgile Jederescu, patron de la télévision locale, choisit pour confronter ses concitoyens à leur propre histoire.
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Florian Henckel Von Donnersmarck, 2006
Synthèse entre un film politique très documenté et et un drame sentimental palpitant où un espion de la Stasi réalise la vacuité de sa vie et falsifie ses rapports à force d’écouter la voix d’une actrice.
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Jean-Yves Cauchard, Mathias Lavergne, Charlotte Cailliez, 2006
À travers le portrait de Fan et Zhao, un couple de paysans mingong, travailleurs migrants attirés vers les lumières de la ville, « Made in China » dévoile l’envers du miracle chinois. Une armée de petites mains qui cousent, troussent, agrafent à la chaîne, fait la fortune de l’Empire du Milieu.
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Gulya Mirzoeva, 2006
Avant l’effondrement de l’Union soviétique, les frontières du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan, du Kirghizstan et du Kazakhstan étaient quasiment virtuelles. Depuis la chute de l’empire, elles sont devenues des barrières presque infranchissables. Ce film cherche à en comprendre les raisons et à savoir comment les gens de cette région vivent ce bouleversement.
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1956, la fin du mythe stalinien
Ast Daniel et Jürgen, 2006
En 1956, Khrouchtchev provoque une onde de choc en déboulonnant Staline dans son fameux “discours secret”. Ce documentaire retrace la chronologie et analyse les bouleversements de cette année charnière.
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Alexandre Soljenitsyne, le combat d’un homme
Pierre-André Boutang, Annie Chevallay, 2005
Entre archives et polar, ce documentaire raconte le combat de l’écrivain contre la police soviétique et la censure : douze ans d’épreuves depuis la révélation d’Une journée d’Ivan Denissovitch en 1962 jusqu’à son bannissement d’URSS en 1974.
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Journée ordinaire de la Pologne communiste (Une)
Maciej Drygas, 2005
Le 27 septembre 1962, il ne s’est rien produit de particulier en République populaire de Pologne. On fêtait Saint-Côme et Saint-Damien, le bulletin météo annonçait un ciel légèrement couvert et des températures maximales de 14 à 19°C. Vers midi, le camarade Zenon Kliszko, numéro deux du pouvoir, et l’évêque Michal Klepacz se rencontraient au Comité central du Parti ouvrier unifié polonais…
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Xavier Villetard, 2005
L’idée de momifier Lénine appartient à Staline. C’est le premier coup de théâtre d’une idéologie qui s’invente un Dieu vivant. Les aventures de la momie à travers le siècle reflètent le destin de l’Union Soviétique.
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Florent Marcie, 2005
Hiver 1996, la Tchétchénie entre dans sa deuxième année de guerre. Un jeune réalisateur français parcourt clandestinement le pays à la rencontre d’un peuple en résistance. Un film symbole témoignant de l’histoire méconnue des Tchétchènes.
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Deimantas Narkevičius, 2004
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Au Pays des gueules noires, la fabrique du FN
Édouard Mills Affif, 2004
La percée du Front national dans une terre de gauche blessée, en plein marasme économique et désespérance sociale. Nous sommes dans le Nord de la France, au moment où les 830 salariés de Métaleurop apprennent la fermeture de leur usine.
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Efremov, lettre d’une Russie oubliée
Iossif Pasternak, Hélène Chatelain, 2004
L’auteur rencontre et fait parler des habitants d’Efremov, ville située à 300 kilomètres de Moscou, dont Tchékhov disait « c’est la quintessence de l’incurie russe ».
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Révolution russe en couleurs (La)
Ian Lilley, 2004
Corps d’élite basé à Saint-Pétersbourg, les marins de Kronstadt menèrent en 1917 une inflexible mutinerie. Après trois années de guerre contre l’Allemagne et l’Empire austro-hongrois, les Russes sont à bout.
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Camarades : il était une fois les communistes français (1944-2004)
Yves Jeuland, 2004
De la Libération à la chute du mur de Berlin, de 28,6 % à 3,37 %, des hommes et des femmes, responsables communistes et simples militants, ex ou actuels, se souviennent et racontent. Ils parlent des espoirs et des désillusions, des combats, des aventures et des colères de leur vie en rouge.
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Ma vie est mon vidéo-clip préféré
Lee Show-Chun, 2004
La vie d’une jeune Chinoise sans-papiers qui vit et travaille à Paris, comme beaucoup de clandestins, dans la fabrication du prêt-à-porter.
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Tribulations de M. Sartre et Mme de Beauvoir vers le Caucase (Les)
Patrick Cazals, 2003
Ce film est une chronique filmée des voyages insolites et des séjours effectués par Jean-Paul Sartre et Simone De Beauvoir en URSS et à travers le Caucase, en Géorgie et en Arménie, au cours des étés 1963-1965.
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Sergeï Loznitsa, 2003
Un arrêt d’autobus dans un bourg de Russie. Les gens attendent le car. Des bribes de dialogues, des fragments de conversations laissent percevoir leur univers.
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Contre la montre… Jerzy Skolimowski, peintre, poète, cinéaste
Damien Bertrand, 2003
Embrassant dans un même mouvement films, poèmes et œuvre peinte, le documentaire ouvre un espace où l’ancien boxeur Skolimowski devenu artiste se livre à un autoportrait et exprime, dans sa langue natale, le majestueux désespoir de sa condition d’exilé.
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Hélène Chatelain, Iossif Pasternak, 2003
Le 29 mai 2002, a eu lieu à Moscou la première représentation publique du « Requiem » composé par Alexandre L. Lochkine en 1949. Jamais sa musique n’avait été jouée : celui-ci avait été banni de la communauté des intellectuels, soupçonné d’avoir collaboré avec le KGB et accusé d’avoir dénoncé.
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Tu seras communiste, mon fils !
Jean-Christophe Victor, 2003
Pourquoi, à ton avis, tu crois que je fais ce film papa ? « Oh, je pense que tu ne dois pas avoir que des raisons commerciales… Tu dois avoir aussi des raisons personnelles… » Le réalisateur revient vers sa famille, et plus précisément auprès de son père, militant communiste depuis 60 ans. Trois générations se télescopent pour parler de politique, d’engagement et peut-être d’amour…
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Vivian Ostrovsky, 2002
La famille de Vivian Ostrovsky réside au Brésil, quand, en 1960, son père découvre que sa sœur et son frère sont vivants et habitent Moscou. Ils n’ont pas le droit de sortir d’URSS. C’est donc Vivian et sa famille qui leur rendront visite tous les ans pendant une quinzaine d’années. À travers cet ingénieux montage d’images familiales en super 8, d’archives d’actualités, d’extraits de films de fiction ou de propagande soviétique,Vivian Ostrovsky retrace l’histoire de sa famille, en abordant l’histoire de l’URSS des années Khrouchtchev-Brejnev.
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Lech Kowalski, 2002
Le long d’une autoroute construite par Hitler, en Pologne, des habitants pratiquent l’art de la survie. Où l’Est rencontre l’Ouest, où l’histoire est menacée d’effacement et où l’avenir se dessine au rouleau compresseur.
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Sergeï Loznitsa, 2002
Portraits de paysans et d’artisans dans des villages de l’ex-Union soviétique : à l’étable, avec leurs chiens, devant leur maison, dans leur jardin…
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Soviets plus l’électricité (Les)
Nicolas Rey, 2001
En été 1999, Nicolas Rey traverse la Russie d’ouest en est pour se rendre jusqu’à Magadan où l’appelle une chanson de Vissotski et, plus secrètement, la tradition communiste de sa famille.
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Hélène Chatelain, Iossif Pasternak, 2000
Des images terribles, bouleversantes. Dans ce film en deux parties, le Temps de l’Eau (1920-1930) et le Temps de la Pierre (1930-1950), des extraits d’archives sont mêlés à des entretiens avec des survivants des camps.
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Journée d’Andrei Arsenevitch (Une)
Chris Marker, 1999
Retrouvailles du réalisateur russe Andreï Tarkovski, exilé à Paris et en fin de vie, avec sa famille retenue depuis cinq ans en URSS. Cette scène éprouvante est entrelacée d’images, plus anciennes, du cinéaste au travail et d’extraits de ses films.
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Dusan Hanák, 1996
Il était une fois la Tchécoslovaquie communiste : « Têtes de papier » dépeint les mécanismes et facettes d’un système idéologique qui s’effondra en 1989, alors que l’aspiration à la liberté des peuples tchèque et slovaque était devenue une force irrépressible.
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Nestor Makhno, paysan d’Ukraine
Hélène Chatelain, 1996
Anarchiste et communiste : une conjonction de deux termes impensable en Union soviétique. Pourtant, c’est bien ce que Nestor Makhno revendiqua en Ukraine au début du siècle. Sur un rythme haletant, Hélène Châtelain reconstitue sa vie à partir de ses écrits, de films de propagande soviétique, de réactions d’ouvriers aujourd’hui et de la mémoire qu’il a laissée dans le cœur des siens à Gouliaïpolié.
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La Cité des savants… ou le principe d’incertitude
Iossif Pasternak, 1994
En 1957, l’URSS crée une expérience-phare : un centre de production intellectuelle : Akademgorodok est un paradis socialiste qui rassemble les gens les plus cultivés et les savants. 40 ans après, tous désabusés, exposent leur vision pessimiste de cette expérience.
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Luc Decaster, 1994
Dans quelques années, que restera-t-il de la mémoire de ces « petites gens » qui ont sillonné usines et quartiers ? Ces militants de base du parti communiste français. Que sont devenus les mentalités mais aussi les désirs de ces oubliés de l’Histoire, hier forts de leurs arguments et soudainement fragilisés par l’effondrement de leur univers ? Une histoire collective, mais aujourd’hui surtout une histoire individuelle, intérieure.
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Tamara Trampe, Johann Feindt, 1992
On a trouvé 160 kilomètres de dossiers au ministère de la Sécurité de l’Etat de RDA. L’ancien officier et psychologue G. parle de son activité de haut fonctionnaire de la Stasi et de l’enseignement de la « psychologie opérationnelle » à l’université des services secrets est-allemands.
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Goran Markovic, 1992
Belgrade, 1954. Deux frères mariés partagent, avec leur famille, un même appartement, sans partager les mêmes convictions politiques. Zoran, 10 ans, est le témoin de ces disputes.
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Chris Marker, 1990
Le procès du couple Ceausescu, leur exécution, le spectacle en direct de la fin d’un régime totalitaire apparait sur l’écran cathodique. L’histoire se construit entre deux tranches publicitaires à 20h. Critique, Chris Marker, recrée les séquences et insère chaque spot publicitaire à l’intérieur même du document, dénonçant ainsi l’absurdité, la complaisance morbide et le voyeurisme des médias.
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Ruth Beckermann, Josef Aichholzer, 1983
Franz West (1909-1985), historien et journaliste communiste autrichien, se souvient de son enfance, qu’il a passé dans l’atmosphère judaïque du 2e arrondissement de Vienne. Il évoque la diversité de la population juive de la Mazzesinsel, son engagement dans le mouvement ouvrier de Vienne la rouge et parle de la montée de l’austro-fascisme et du national-socialisme.
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Jerzy Skolimowski, 1983
Quatre ouvriers polonais arrivent à Londres pour faire des travaux chez un compatriote. Nowak, étant le seul à parler anglais, devient arrogant et se fait détester par ses camarades. En apprenant le coup d’Etat de Jaruzelski, il cache à ses copains la nouvelle.
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Andrzej Wajda, 1981
Pologne, août 1980. Au moment où éclate la grève des chantiers navals de Gdansk, Winkel, un journaliste de radio-télévision, est chargé par les autorités de faire une enquête et un portrait d’un des leaders du mouvement, Maciek Tomczyk, afin de le compromettre.
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Andrzej Wajda, 1976
Une jeune et efficace réalisatrice de la télévision part à la recherche, pour les besoins d’une enquête, d’un stakhanoviste des années cinquante.
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Albert Knobler, 1971
Le film retrace avec des documents d’archives l’histoire de la Tchécoslovaquie depuis l’entrée des troupes soviétiques, acclamées par toute la population, jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Dubeck.
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Chris Marker, 1971
Portrait d’Alexandre Medvedkine et de son expérience ciné-train transformé en unité de production mobile pour filmer les problèmes de la révolution Russe et du développement économique en 1930.
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On vous parle de Prague : le deuxième procès d’Artur London
Chris Marker, 1971
Sur le plateau du tournage de « L’AVEU », les interviews d’Artur London, Jorge Semprun, Costa-Gavras, Yves Montand, Simone Signoret et de techniciens du film.
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On vous parle du Brésil : Carlos Marighela
Chris Marker, 1970
Portrait funèbre du résistant communiste tombé sous les balles de la junte fasciste brésilienne.
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Artavazd Pelechian, 1967
Le film est dédié au 50e anniversaire de la révolution d’Octobre (1917). La trame forme une représentation symbolique qui dépasse la seule histoire de la Russie.
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Věra Chytilová, 1966
À Prague, deux ans avant que la ville connaisse son fameux printemps, deux jeunes filles bousculent la rigidité de la république socialiste en décidant d’apporter leur dose de chaos à un monde qui n’en avait déjà pas besoin.
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Andreï Tarkovski, 1966
Cette fiction évoque la vie d’Andreï Roublev, moine et peintre d’icônes itinérant, ainsi que les difficultés de la création artistique dans la Russie tourmentée du XVe siècle, entre 1400 et 1423.
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Mikhaïl Kalatozov, 1964
Soy Cuba nous fait découvrir l’évolution de Cuba, depuis la dictature de Batista jusqu’à la révolution menée par Fidel Castro et Ernesto Che Guevara, à travers quatre histoires teintées d’une certaine subjectivité quant à l’apport du communisme dans l’île des Caraïbes.
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Premières années : Pologne (Les)
Joris Ivens, 1949
Ces premières années sont celles de quatre pays qui vont essayer de construire une nouvelle société sur la base du socialisme : la Tchécoslovaquie, la Bulgarie, la Pologne et la Yougoslavie…
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Boris Barnet, 1935
La mer est bien noire d’abord pour les deux marins naufragés qu’un sauvetage providentiel conduit sur une île kolkhose. Elle devient toute bleue reflétée dans le regard lumineux de la directrice de l’équipe des femmes dont ils tombent ensemble instantanément amoureux. Amour vécu dans les dangers de la saison de pêche où la mer menace d’engloutir les pêcheurs et leurs rêves. L’amour met à l’épreuve l’amitié des deux hommes, qui se mesurent dans une rivalité pleine de naïveté et de générosité, sous le signe de l’humour du cinéaste. La mer est dans ce film la divinité tutélaire du drame humain, anodin et universel.
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Slatan Dudow, 1932
Le premier film ouvertement communiste de la République de Weimar. Coécrit par Bertolt Brecht qui supervisa l’ensemble de la production, le film retrace l’histoire de la colonie ouvrière autonome de Müggelsee à Berlin.
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Alexandre Dovjenko, 1929
Réduit à sa trame, La Terre raconte la collectivisation de la terre ukrainienne à travers le destin d’un jeune communiste. Un chef-d’oeuvre du cinéma russe.
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Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1927
Petrograd, octobre 1917 : les Bolcheviks prennent le pouvoir. 10 jours qui ébranlèrent le monde. Commandé pour le 10ème anniversaire de la révolution bolchévique, « Octobre » fait partie des films classiques de la propagande soviétique …
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Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1925
La mutinerie de l’équipage du Potemkine pendant la Révolution de 1905.. Le massacre sur l’escalier d’Odessa reste gravé dans toutes les mémoires. Un chef-d’oeuvre incontournable.
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Aventures extraordinaires de Mister West au pays des Bolcheviks (Les)
Lev Koulechov, 1924
Un citoyen américain, Mr West, visite l’Union soviétique. Tétanisé par l’influence de la propagande capitaliste, il ne prévoit que misères et dangers et n’en devient que plus facilement la proie d’une bande d’escrocs qui renchérissent sur ses craintes. Par bonheur, une compatriote éclairée et une escouade de purs bolchéviks, animée des meilleures intentions, se portent à son secours et lui ouvrent les yeux sur l’avenir radieux de l’URSS… Satire de la presse américaine et parodie de serial d’aventure hollywoodiens, propagande en faveur de l’URSS, comédie burlesque farfelue, ce film de Lev Koulechov a été une vrai nouveauté dans le cinéma soviétique des années 1920.