Je te faisais confiance

Marion était amoureuse, mais sa vie va peu à peu se transformer en enfer, entre rejet, hostilité et violence… Je te faisais confiance raconte les derniers mois de l’adolescente harcelée, ponctués des violences qu’elle a subies avant de mettre fin à ses jours.

Je te faisais confiance est un film traitant du harcèlement scolaire, sous toutes ses formes : le harcèlement moral, physique, sexuel et le cyberharcèlement. Il décrit l’implacable mécanique du harcèlement scolaire et montre aussi la complicité passive ou active des autres élèves et les remords de certains.

Note d’intention du réalisateur

Le réalisateur Maxime Jouet a 23 ans quand il réalise ce film, une fiction qu’il a écrite entre ses 17 et 19 ans. S’il n’a pas personnellement été harcelé, il en a été témoin, au collège puis au lycée, et il regrette de ne pas être intervenu. C’est pourquoi le personnage au centre de son film est un ami de la victime, un adolescent impuissant face à la souffrance vécue par la jeune fille. Le réalisateur essaie ainsi « de véhiculer le message que les témoins sont tout aussi importants dans ces histoires ». Ayant su s’entourer de psychologues, de gendarmes et d’anciennes victimes, il ne souhaitait par pour autant « faire une vidéo de prévention mais [plutôt] une œuvre cinématographique originale, en travaillant l’histoire, les émotions, l’image et ensuite [pouvoir se] servir du film pour faire de la prévention. […] Selon votre vécu, que vous ayez été victime, harceleur ou témoin, vous n’allez pas ressentir ou imaginer les mêmes choses lors des nombreux passages suggérés. ».

Le dispositif de diffusion du film : chaque projection du film est systématiquement suivie d’un ciné-débat

Le réalisateur Maxime Jouet organise des projections pour les élèves, avec le concours de leurs établissements scolaires, mais aussi pour les parents et personnels éducatifs, et ces projections sont toujours suivies d’un débat encadré par un·e professionnel·le (psychologue, infirmière scolaire…). Avec une préparation en amont, où les jeunes ont connaissance du type de film qu’ils vont voir, Je te fais confiance permet de délier les langues, grâce à la mise en confiance et par l’empathie. Le jugement n’a pas sa place. C’est cette qualité relationnelle qui fait prendre conscience des conséquences du harcèlement.