GREC (Groupe de recherche et d’essais cinématographiques)
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Films dans la base
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Arthur Thomas-Pavlowsky, 2022
Au sein de la Bourse du travail transformée en arène de boxe, les sportifs du collectif Boxe Massilia sont sur le point d’entrer sur le ring face à une foule en liesse. Et si, à travers ce spectacle antique du combat au corps à corps, une autre lutte se jouait - plus décisive et fondamentale ?
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Nader Ayach, 2019
Voici comment les coursiers à vélo (étudiants, chargés de famille…) travaillent et se battent pour quelques centimes. Le réalisateur les a suivis durant l’été 2018, alors qu’ils commençaient à organiser leur lutte.
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Jean-Gabriel Périot, 2016
Une minute Lumière à Calais.
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Tentation de la forteresse (La)
Martina Magri, 2016
Le film se structure autour du montage dialectique des images d’archive de plusieurs événements historiques concomitants : la construction du boulevard périphérique, la guerre d’Algérie, Mai 68. Sur les images se tissent les voix des ouvriers du chantier du boulevard périphérique, retrouvés aujourd’hui, livrant leur mémoire de la construction du rempart routier.
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Ils me laissent l’exil - Les Objets
Laëtitia Tura, 2016
Une carte mémoire, un imperméable, une voiture miniature, un béret : objets sauvés de la traversée des frontières, objets donnés ou oubliés. C’est aussi dans ces fragiles traces qu’une transmission de la mémoire de l’exil est possible. ce documentaire raconte ce passage de l’objet familial en possible objet patrimonial. Car l’enjeu est bien de faire une pleine place dans le récit national aux mémoires minorisées, reléguées dans l’arrière-cour de l’Histoire.
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Lucas Roxo, 2016
En février 1971, Léonor quitte le Portugal pour s’installer en France. Sa fille ne la rejoindra qu’au bout de quatre mois. Quarante ans plus tard, nous retraçons le chemin de l’exil pour ausculter la distance créée par le passage de la frontière. En réécrivant les lettres jamais prononcées, en revenant sur les lieux de l’époque, un nouveau mouvement s’enclenche.
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Anna Salzberg, Mehdi Ahoudig, 2015
A Paris, de jeunes travailleurs de Vélib’ apprennent la lutte et tentent de s’organiser lors de leur première journée de grève. Par son dispositif, le film interroge la relation tendue entre image et son au cinéma.
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Ana Maria Gomes, 2015
Une enquête filmique sur l’oncle de la réalisatrice, parti au Brésil il y a cinquante ans. Cet exilé portugais a laissé derrière lui une vie de berger pour s’installer à Rio de Janeiro. Au fil des ans, il a répété à sa mère qu’il reviendrait… mais un demi-siècle plus tard, elle l’attend toujours. Au Portugal, sa famille spécule sur son existence et évoque le souvenir d’un artiste insouciant qui a brûlé la vie par les deux bouts.
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Anne-Lise Maurice, 2015
Une femme fait irruption dans un monde réduit à une vie souterraine. Elle se heurte à l’organisation stricte d’un poste-frontière, gardé par un homme qui contrôle chaque jour les migrants en attente d’un ailleurs. Rituel immuable et absurde, que la présence de cette femme va lentement bouleverser.
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Nassima Guessoum, 2014
À Alger, Nassima Hablal, héroïne oubliée de la Révolution algérienne, raconte son histoire de femme dans la guerre, sa lutte pour une Algérie indépendante.
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Alasttal Iyad, 2013
En Corse, Iyad, jeune palestinien rencontre Michel, un pêcheur, et évoque avec lui son pays, la Palestine et ses misérables pêcheurs, le manque de liberté et de solidarité entre les peuples. Les textes de Mahmoud Darwich résonnent comme un écho pour établir le lien de proximité entre les deux rives.
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Bijan Anquetil, 2012
« La nuit remue » montre ce qui se passe parfois la nuit tombée autour d’un feu de fortune allumé au cœur de nos villes. Un film sur les passagers de nuit de l’Europe. Sur une jeunesse afghane qui se vit dans l’exil et qui, clandestinement, écrit son histoire. Avec des actes, des mots et des téléphones portables.
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Nelly Girardeau, 2011
Le langage de la navigation dit la place que l’on tient et le lieu précis où l’on se trouve dans un monde mouvant et instable. Au lycée maritime de La Rochelle, les adolescents apprennent les gestes et s’imaginent un avenir possible. Face à la mer immense, ils vont grandir.
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Thomas Pendzel, 2007
Petit bout de la lorgnette, le « 5-7 rue Corbeau » permet de voir loin et large, il fournit la matière d’une réflexion plus générale sur la ville, l’habitat, l’exil, et sur la possibilité de faire d’un film un lieu de mémoire.
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Olivier Ciechelski, 2004
Un femme âgée décrit dans une lettre tout ce qu’elle voit de sa fenêtre…
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Sous le ciel lumineux de son pays natal
Franssou Prenant, 2001
Trois Libanaises, l’une juive, l’autre musulmane et la dernière chrétienne, évoquent en voix off leur jeunesse, leurs rêves, leurs engagements, leurs luttes, leur exil et leur retour à Beyrouth. Jamais on ne les verra. Leurs témoignages s’enlacent, se complètent, s’enrichissent, formant un tableau indirect mais précieux des terribles années de guerre qui ont endeuillé le pays.
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Joële Van Effenterre, 2001
Dans ce film, la réalisatrice revient sur ses relations familiales, et en particulier sur ses relations avec sa mère. Il s’agit d’un film essentiel, au plein sens du terme, car cette démarche cinématographique réconcilie la réalisatrice avec les siens et avec elle même.
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Sylvie Alphandéry, 2001
A travers une lettre de François Mitterrand à François 1er, ce court document fait défiler les métiers, les missions de la BnF , au fil du temps et de l’eau…
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Élisabeth Leuvrey, 1998
En Inde, dans un quartier du vieux Delhi, un homme se bat chaque jour sans relâche. Fondateur d’une école, Guru Hanuman Ji y enseigne la lutte aux orphelins des rues, la lutte traditionnelle kushti, celle qui se pratique dans l’arène de boue, et celle de tous les jours, de l’homme face à l’homme, de l’homme face à lui-même.
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Camille Marchand, 1997
Un vieil homme coupe des bambous sur les hauts plateaux de Madagascar. Il enseigne à une centaine d’enfants une matière que l’on n’étudie pas à l’école : l’oreille et le souffle pour enchanter la sodina, flûte malgache. Ce coupeur de bambous est un musicien connu et respecté par tous les Malgaches.
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Arnaud des Pallières, 1994
Un ouvrier rentre de l’usine, sur sa mobylette, à travers la banlieue-est de Paris. En pensée, il dresse le musée imaginaire des choses rouges. « Il avait l’air d’un rescapé, d’un clochard des insurrections éternelles, et il bougonnait « Communisme ! Communisme !” d’une façon inoubliable.”
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Attention ! les clients sont derrière la porte
Annie Mercier, 1993
Une journée chez Tati à Paris, le plus populaire des grands magasins, du rayon mariage au rayon parfumerie, des caisses au vestiaire, de la cantine à la zone de déchargement. Un bouquet d’images tendres, drôles, incongrues parfois, mais jamais indiscrètes, glanées avec la chaleureuse complicité du personnel et des clients.
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Nora Seni, 1976
C’est dimanche, dans une ville de province en France. Ismaël, un travailleur immigré turc, marche dans les rues qui se vident peu à peu, passe devant les cafés et les boutiques fermées. Il est venu sans sa famille. Il ne peut que marcher, seul. Pendant ce temps, en Turquie, de jeunes travailleurs attendent le moment de partir pour l’étranger.
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Sidney Sokhona, 1975
Mêlant documentaire et fiction, ce film, dans lequel le réalisateur joue le rôle principal, montre comment, aux prises avec le racisme et l’exploitation économique, les travailleurs immigrés se concertent et s’organisent.
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Claude Lefevre-Jourde, Josée Constantin, 1974
En décembre 1971, les élèves du C.E.T. de Plessis-Robinson, collège réservé aux mineures enceintes, agées de 13 à 18 ans se mettent en grève. A travers une série d’interviews, elles parlent de leur situation et de leur lutte.
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Mon village un village parmi tant d’autres
Taïeb Louhichi, 1972
Taieb Louhichi filme et dénonce les conséquences de la « saignée de l’émigration » dans un petit village du sud-tunisien.
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46 jours qui précédèrent la mort de Françoise Guiniou (Les)
Christian Boltanski, 1971
En adoptant la forme du faux documentaire de reconstitution, ce film traite d’un fait divers tragique : les derniers jours d’une jeune femme menacée d’expropriation qui décide de se cloîtrer dans son appartement avec ses deux enfants, jusqu’à ce que mort s’ensuive.