Patricio Guzmán
Films dans la base
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Octobre 2019 : au Chili, un million et demi de personnes manifestent dans les rues de Santiago. Depuis Allende, le pays n’avait pas connu de telle mobilisation. Le réalisateur enquête sur ce qu’il qualifie de « mystère » et filme, depuis la rue, ce mouvement démocratique qui aboutira au vote d’une nouvelle Constitution.
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Ce film est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. À travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.
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Au Chili, à trois mille mètres d’altitude, les astronomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d’Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu’elle permet de regarder jusqu’aux confins de l’univers. C’est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d’une probable vie extraterrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparus…
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« Je me souviens du 11 septembre 1973, jour sombre où l’Amérique fomenta un coup d’Etat pour abattre la révolution pacifique et démocratique qui se construisait dans mon lointain pays, le Chili, éliminant son président de la République, Salvador Allende, ce « fils de p.. » comme se plaisait à le dire Richard Nixon.« P. Guzman
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Des témoignages bouleversants sur les horreurs et les silences de la dictature chilienne, et le récit d’un cas judiciaire sans précédent dont le réalisateur retrace méticuleusement la généalogie et les rebondissements scandaleux.
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Patricio Guzmán a tourné « La Bataille du Chili » en 1974, et a dû ensuite, comme nombre de ses compatriotes, prendre le chemin de l’exil. Vingt-deux ans plus tard, il reprend sa caméra pour comprendre comment et jusqu’où l’oubli imposé par Pinochet a pu détruire la mémoire de l’énergie d’un peuple.
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Neuf mois avant le coup d’État militaire sanglant de 1973, le jeune cinéaste Patricio Guzman entreprend un tournage qui se révèlera sans précédent. Sa trilogie, chef-d’œuvre du cinéma documentaire, est un témoignage émouvant du Chili de l’époque. Le renversement du président socialiste Allende marque la fin du rêve d’une société plus juste.