La pauvreté sans clichés
Montreuil – décembre
https://www.atd-quartmonde.fr/la-pauvrete-sans-cliches-le-festival-cinema-datd-quart-monde/
• ATD Quart Monde France • 63 rue Beaumarchais • 93 100 Montreuil • Tél : 01.42.46.81.95
Ce festival coordonné par ATD quart monde propose des films qui ont su rompre avec les clichés sur les pauvres et la pauvreté. Sa particularité tient en la composition de son jury qui rassemble des personnes ayant l’expérience de la pauvreté et des personnes engagées à leurs côtés.
Objectif : faire entendre une parole singulière, celle des personnes qui vivent la précarité, sur des situations qu’elles connaissent bien, et de confronter cette parole à celles d’autres cinéphiles et de professionnels. En effet, les personnes ayant l’expérience de la pauvreté ont une connaissance fine de ce que signifie vivre la pauvreté. Leur regard est mobilisé dans l’analyse des films, elles détectent des détails que d’autres ne voient pas. La dignité, des émotions, là où on ne les attend pas.
Films dans la base
-
Andrea Rawlins-Gaston, Caroline Le Hello, 2019
Ce documentaire met en lumière le quotidien de quatre enfants et adolescents pauvres. Benjamin, Sofia, Brocéliande et Jassim incarnent les 3 millions de mineurs qui vivent encore sous le seuil de pauvreté, en 2019, en France. Le documentaire aborde tour à tour les questions de l’accès des jeunes en grande précarité à l’éducation, à la cantine, aux activités extrascolaires ou encore à la santé et au logement.
-
Marie Frapin, 2019
Une formidable aventure collective pour exister à nouveau se déroule chaque mardi, semaine après semaine, dans l’Atelier théâtre d’Emmaüs animé par Ombeline, comédienne. Nous assistons à la transformation des participants, six, parfois huit, abîmés par la vie.
-
Paddy Breathnach, 2018
Rosie, la trentaine, vit avec son compagnon et leurs quatre enfants à Dublin. Mais depuis que le propriétaire de leur maison a décidé de vendre, la famille se trouve sans logement, et bascule dans la précarité…
-
Louis-Julien Petit, 2018
Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !
-
Jérémy Gravayat, 2018
Aux marges d’une banlieue parisienne en grande mutation, quelques familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Depuis le village quitté, le bidonville rasé, les maisons occupées, leurs trajectoires retissent une histoire commune, faite de solidarités autant que de relégation. Devenus compagnons de route, nous fabriquons ce film ensemble, comme d’autres espaces habitables.