Racines du brouillard (Les)

Un film de Dounia Bovet-Wolteche

 2009  France  Documentaire  Prise de vue réelle  53 min  Noir & Blanc  Mode de production : Cinéma

 Image : Dounia Bovet-Wolteche  Son : Alexandre Davidson  Montage : Mathias Bouffier

Producteur :
Distributeur :

Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés

Dernière mise à jour : 16 octobre 2009

Une côte au loin, une arrivée en bateau, et un chant, complainte lointaine. En quelques plans, le projet du film: une traversée, ici d’une rive de la Méditerranée à l’autre. Celle d’Axelle, venue une première fois en 1962 comme jeune institutrice au lendemain de l’indépendance en Algérie. D’une rive à l’autre et d’un temps à l’autre aussi, dans un geste de fidélité à un ami connu alors, Ali, récemment disparu. Fidelité à l’ami et aux idéaux de l’Indépendance, aux êtres qui l’ont rêvée et conquise. Premier film de Dounia Bouvet-Wolteche, Les racines du brouillard, offrant les riches matières et textures du super 8mm noir et blanc, nous mène d’Alger à Tizi-Ouzou chez Ali, avec en contre-champ ce que l’on comprend vite être les dernières images de l’ami, hospitalisé en France. Récit à trois voix, celles de la réalisatrice et d’Axelle, croisant celle d’Ali, évoquant par bribes ses combats politiques, ses emprisonnements, sa condamnation à mort par les autorités françaises (…) Mais hors de toute nostalgie, comme y invite le proverbe kabyle du titre, chercher les racines du brouillard, c’est-à-dire chercher l’impossible pour ne pas céder à la résignation, poursuivre et transmettre au delà du deuil, à l’image de ces voix d’enfants dont la lecture, avec Axelle, des souvenirs de lutte d’Ali ponctuent le film.

Les racines du brouillard est un récit à trois voix (Axelle, Ali et Dounia, la réalisatrice) tourné en super huit noir et blanc.

Le film dans la Base cinéma & société

Fil de l’histoire :
Guerre d’Algérie