Chronique d’une disparition (Segell ikhtifa)
Un film de Elia Suleiman
• 1996 • Israël, Europe, Allemagne • Fiction • Prise de vue réelle • 84 min • Couleur • Mode de production : Cinéma • VOSTF (arabe, hébreu)
• Image : Marc-André Batigne • Son : Jean-Paul Mugel • Montage : Anna Ruiz • Musique originale : Alla Abed Azria
• Distribution artistique : Ula Tabari (Adan), Nazira Suleiman (la mère), Fuad Suleiman (le père), Jamal Daher (Jamal, propriétaire du Holyland), Juliet Mazzawi (la tante), Fawaz Iulmi (Abu Adnan), Leonid Alexeenko (le prêtre), Iaha Mouhamad (l’écrivain)
- Distributeur :
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Dernière mise à jour : 21 avril 2010
Chronique d’une disparition comporte deux parties : dans Nazareth, journal intime, les proches d’Elia Suleiman livrent leurs témoignages ; dans Jérusalem, journal politique sont abordées les questions liées à l’actualité, plus graves. Suleiman joue son propre rôle, celui d’un réalisateur qui retourne chez lui faire un film. Celui-ci évolue entre fiction et documentaire, passé et présent, humour et gravité. Une succession de saynètes comiques montre le quotidien d’Arabes confrontés à une société dont ils sont les hôtes indésirables. Le maître mot est la dérision. On assiste par exemple au discours d’un prêtre russe qui décrit, désolé, l’état déplorable du lac de Tibériade, où Jésus marcha jadis sur les eaux, qu’il qualifie d’" égout gastronomique, plein de déchets, de merde…". Ailleurs, Elia Suleiman montre l’arrivée, sirènes hurlantes, d’un camion de police s’arrêtant en trombe et débarquant sept policiers israéliens… qui s’alignent le long d’un mur pour uriner avant de repartir aussi vite qu’ils sont venus.
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