Chambre noire de Jérusalem (La)

Jérusalem, “un rêve qui trouble l’esprit” et où chacun est à la recherche d’une identité.

Loin des clameurs de la politique et de la une des journaux, le réalisateur dresse un portrait intime de l’une des villes les plus difficiles du monde contemporain en s’appuyant sur les passions, les ambitions entêtées et les renoncements douloureux vécus au quotidien par trois personnages palestiniens.

Ali est la conscience politique de toute une génération de Palestiniens. Après avoir passé dix-sept années en prison, il est aujourd’hui guide touristique et cherche une issue non violente à l’occupation israélienne.

Reem a choisi une voie inhabituelle pour une jeune fille arabe : le chant. Un chant qui éloigne la peur et l’angoisse, mais dont il lui est impossible de vivre.

Farouq vit dans le souvenir du temps où il était le “King” de Jérusalem. Il est le gardien d’un héritage ancien qui paralyse son présent et son avenir. “Je suis né à Jérusalem. J’ai grandi ici et j’ai joué dans la rue, comme la plupart des enfants palestiniens. Mais nos rencontres avec les enfants juifs étaient toujours… incertaines…

Jérusalem est un rêve qui trouble l’esprit. Ce film est un portrait de ma ville, telle que je la vois, et à travers la vie de ceux qui me sont proches.”

Akram SAFADI. (source : ADAV)