Tant que chanteront les constructeurs de navires
Un film de Jan Vromman
• 1999 • Belgique • Documentaire • 250 mn • N&B et Couleur • Mode de production : Cinéma • VOSTF (néerlandais)
• Scénario : Jan Vromman • Image : Antoine Marie Meert, Philippe Jadot, Hans Meyer, Jan Vromman • Son : Omar Perez, Paul Delvoie, Benoît Bruwier, Studio C • Montage : Hans Meijer
- Producteur :
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Dernière mise à jour : 11 mai 2021
La mise à l’eau du dernier bateau sortant des chantiers de Boelwerf à Tamise signait la fin de la construction navale maritime en Belgique. Ce documentaire est la chronique d’une industrie, de ses origines (petits bâtiments en bois) jusqu’à son terme (navires de haute mer sophistiqués). Cette saga est en même temps un condensé d’histoire socio-économique. Les doutes se substituent à une foi sans limites dans la croissance.
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Première partie: Champagne! 1829 – 1969 (86’)
1995: l’entreprise est occupée, le glas sonne pour le chantier naval. Cette constatation chargée d’émotion contraste avec l’histoire de la croissance et de l’épanouissement de la société. Le tonnage des bateaux explose. Les embarcations en bois deviennent des navires-citernes à gaz ultra modernes. Le nombre de salariés augmente. Il finira par y en avoir plus de 3.000. Sur le chantier, les vaisseaux grandissent, de la quille au nid-de-pie, de la proue à la poupe.
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Deuxième partie: Ivresse 1969 – 1986 (81’)
Ce sont des années merveilleuses, un monde équitable où tout serait possible, d’autres rapports sociaux notamment… L’ouvrier conscientisé ne s’oppose pas seulement au patron pour défendre ses droits mais des tensions existent aussi avec les représentants officiels des syndicats. Mais le syndicalisme de combat devient un syndicalisme de concertation. En même temps, l’entreprise entre dans la tourmente.
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Troisième partie: Gueule de Bois 1986 – 1997 (83’)
Débâcle, faillite, occupation d’entreprise, deuxième faillite, deuxième occupation, liquidation, les derniers navires… L’histoire de cette agonie fait surgir les problèmes de l’emploi et de l’avenir. Dans l’angoisse de perdre notre bien-être matériel, nous n’osons plus nous poser la question d’un travail qui aurait du sens.
(source : Site web du film)
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