Facteur Toubab

François Christophe filme comme on écrit des lettres : pour relier ceux qui sont éloignés. Recueillant les confidences de son ami sénégalais Yelli, qui vit en Italie, et de sa famille restée au pays, il donne un aperçu intime et drôle d’un Sénégal poétique et survolté.

François Christophe a déjà séjourné plusieurs fois au Sénégal. Il décide d’y retourner pour servir de facteur à une famille éparpillée entre l’Italie et l’Afrique. En Italie, il filme la vie et les confidences de son ami Yelli et de sa sœur Sarah, immigrés clandestins. Au Sénégal, il montre ces lettres filmées au reste de la famille, qui y répond. Et ainsi de suite…

“Tu seras notre messager”, lui dit Yelli qui le charge aussi, une fois sur place, de veiller sur sa femme Édmée. Quand il arrive dans la famille Gningue, il n’est encore qu’un “toubab”, un Blanc. Il découvre l’incroyable énergie et l’humour ravageur des membres de la famille. Leur solidarité étouffante. La pression qu’ils font peser sur ceux partis en Occident. Leurs confidences qui sont aussi de longues déclarations d’amour, parfois timides, souvent très drôles : “Yelli, viens prendre ta femme ! Elle a tout cassé : mon ventilateur, mes fleurs. Tous mes fusibles ont sauté !”

De son côté, François Christophe retrouve Astou, qu’il a aimée quelques années auparavant…

(Dossier de presse du film)