Téléphonie mobile, sommes-nous tous des cobayes ?

Jamais une technologie ne s’est imposée aussi rapidement et aussi massivement que le téléphone portable. Pourtant, aucune étude pour connaître les impacts sur la santé n’a été faite avant que les téléphones portables ne soient mis en vente. En 2003, alors qu’il y a un milliard d’utilisateurs dans le monde et que deux Français sur trois sont équipés, le problème de la santé s’avère crucial. Aujourd’hui, ce sont les antennes de portables, les antennes relais, qui suscitent une opposition croissante de la population. Dysfonctionnements des appareils électriques, insomnies, maux de tête, vertiges, crises d’épilepsie, troubles de mémoire… Mais aussi concentration de cas de cancers, tumeurs et leucémies à proximité des antennes. Voilà les maux dont se plaignent les riverains d’antennes relais.

Peur de la technologie, désinformation, effets psychosomatiques. C’est ce que répondent en chœur opérateurs et autorités publiques. Au niveau scientifique, il n’y a pas un jour sans qu’une nouvelle étude ne montre des effets inquiétants de la téléphonie mobile. Pourtant, tous les rapports officiels vont dans le même sens : il n’y a pas lieu d’appliquer le principe de précaution. Si dans les années 90, il était encore possible de douter des effets nocifs de la téléphonie mobile, ce n’est plus le cas depuis 2000. Les effets sont prouvés par une multitude d’études scientifiques. Jusqu’ici, les médias n’ont pas abordé le sujet ou de manière épidermique uniquement. Nous avons rencontré les principaux protagonistes du problème : riverains d’antennes, opérateurs, scientifiques, autorités publiques, politiques. Arrivés au terme de notre travail et devant l’ampleur du problème, il nous a semblé urgent que ce documentaire soit diffusé le plus largement possible