17 ans, premier bilan

Fantine, Marie, Jimmy, Emmanuelle, Diogo, Lazare, Steeve … A part leur âge et leur addiction à leurportable, ils n’ont pas grand chose en commun. S’ils ne s’étaient pas trouvés réunis pendant une semaine pour un stage BAFA (Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animateur), ils n’avaient quasiment aucune chance de se rencontrer : gosses de riches et enfants de pauvres, ils n’ont pas fréquenté les mêmes écoles et n’ont pas les mêmes atouts en poche…

Certains voient dans ce diplôme une consécration, la possibilité d’être assistante maternelle ou éducateur : la dernière chance d’une modeste ascension sociale après une adolescence et des études malmenées. Pour d’autres, plus favorisés, c’est tout simplement un moyen de prolonger un peu « les années colo » et partir gratuitement en vacances ou encore de rajouter une ligne à un CV pour présenter Science Po après le bac.

Mais cette semaine, tous doivent assurer s’ils veulent obtenir la première partie du diplôme.

Dans ce creuset où se mélangent, comme nulle part ailleurs, gosses de riches et enfants de pauvres, chacun se confronte à ce qu’il est.… Le grand écart entre les classes sociales éclate au grand jour.

Accrochez-vous les enfants, il n’y aura pas de place pour tout le monde.

Futurikon