Affiche du film © Dulac

Gaza mon amour

Un film de Tarzan, Arab Nasser

 2020  France, Allemagne, Portugal, Qatar  Fiction  Prise de vue réelle  88 mn  Couleur  Mode de production : Cinéma  VOSTF (arabe)

 Scénario : Tarzan Nasser, Arab Nasser, Fadette Drouard  Image : Christophe Graillot  Son : Tim Stephan, Roland Vajs, Pedro Góis  Montage : Véronique Lange  Musique originale : André Matthias

 Distribution artistique : Salim Daw, Hiam Abbass, Maisa Abd Elhadi, George Iskandar

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Dernière mise à jour : 15 décembre 2021

Issa, un pêcheur de soixante ans, est secrètement amoureux de Siham, une femme qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage. C’est alors qu’il découvre une statue antique du dieu Apollon dans son filet de pêche, qu’il décide de cacher chez lui. Quand les autorités locales apprennent l’existence de ce trésor embarrassant, les ennuis commencent.

Intentions des réalisateurs

« On essaie d’éviter les clichés attendus du cinéma palestinien. Notre centre d’attention, ce sont les êtres humains, les habitants de Gaza. D’accord, ces gens connaissent la souffrance, la guerre, une vie merdique, mais néanmoins, ils vivent, ce qui signifie qu’ils ont un quotidien, des relations amoureuses, des rêves, des espoirs. Nous voulons filmer cela, sans transformer la réalité de Gaza en plus belle ou en plus laide qu’elle ne l’est. Nous montrons le quotidien de Gaza que les étrangers ne connaissent pas. » (Arab Nasser)

« On connait les problèmes des Palestiniens, le conflit avec Israël, mais les Gazaouis n’ont pas besoin d’en parler, ils vivent ça au quotidien. Les Israéliens ont quitté Gaza en 2005 et ont bouclé les frontières autour : c’est un tout petit territoire coupé du monde. Nous voulons parler des gens qui y vivent, plutôt que du sujet habituel du cinéma palestinien qui est le conflit avec Israël. Ce conflit est à la base de tous les problèmes des Gazaouis : ainsi, en filmant le quotidien des Gazaouis, nous filmons le conflit même si nous n’en parlons pas directement. En fait, nous filmons les effets du conflit plutôt que le conflit lui-même. Nous voulons d’abord projeter une image de nous en tant qu’êtres humains plutôt que victimes. » (Tarzan Nasser)

Pour découvrir ce film

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Être amoureux, se déchirer… in Être au monde, vivre avec ses semblables
L’Utopie et le cinéma complices
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Moyen-Orient : de l’Empire ottoman à aujourd’hui
Israël, Palestine