4 mois sur ma biosphère

Un film de Corentin de Chatelperron, Laurent Sardi

 2021  France  Documentaire d’information ou reportage d’investigation  Prise de vue réelle  52 mn  Couleur  Mode de production : Télévision  VF

 Scénario : Corentin de Chatelperron, Laurent Sardi, Matthias Schmitt  Image : Corentin de Chatelperron, Laurent Sardi  Montage : Stéphanie Goldschmidt, Baptiste Lenoir  Musique originale : Stéphane Kronborg

Producteurs :
Distributeur :

Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés

Dernière mise à jour : 31 août 2022

Qu’apporteriez-vous sur une île déserte ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre l’ingénieur Corentin de Chatelperron en embarquant seul pendant 120 jours à bord d’une plateforme flottante ancrée au large de la Thaïlande en 2018. La réponse : 30 low-technologies lui permettant de répondre à ses besoins vitaux.

Parti de Concarneau à bord du « Nomade des mers », l’ingénieur Corentin de Chatelperron fait depuis 2016 le tour du monde des « low tech », ces technologies ingénieuses, porteuses d’autonomie et de développement. Entre lampe solaire faite à partir de bouteilles en plastiques, « mouches soldats » capables de recycler des déchets organiques et ordinateur à 10$ avec des composants de récupération, cet ingénieur aventurier passionné de système D multiplie les trouvailles.

Il a décidé de tenter une expérience : s’isoler pendant 4 mois sur un radeau de bambous avec une trentaine de low-tech et l’objectif d’atteindre l’autonomie maximale. Ce radeau, il l’a baptisé «Biosphère». Les aléas climatiques, les coups de fatigue, les découragements, les joies et les moments de grâce rythment les longs mois de Corentin passés seul sur sa Biosphère.

Note d’intention du réalisateur

« C’est en lisant un article décrivant Space X, le programme d’Elon Musk pour coloniser Mars, que la première idée de la biosphère a émergé. J’étais estomaqué que l’on mette autant d’énergie et de moyens – on parle de milliards de dollars, de milliers de cerveaux parmi les plus qualifiés du monde – pour chercher à habiter sur une planète si nulle. Pourquoi aller sur Mars, planète désertique, gelée, irrespirable et lointaine quand on a une planète si belle et tant de problèmes à résoudre ? Comment peut-on penser à la gestion d’une autre planète quand la nôtre est si mal gérée ?

Depuis des années, nous essayons de convaincre avec mon association Low-tech Lab que nous pouvons vivre mieux avec moins, et j’avais l’intuition qu’avec toutes les innovations low-tech que nous avions répertoriées, il y avait un potentiel pour créer un écosystème vertueux. Ce que je voulais, c’était créer un contexte qui me mette sous contrainte, qui m’oblige à exploiter toutes les ressources des low-tech, à ne vivre qu’avec les ressources qu’elles me procurent. Chaque low-tech est la pièce d’un puzzle. Prises individuellement, elles ne répondent qu’à une petite partie de l’équation. Ensemble, elles forment un écosystème.

Prix Special ADEME aux Deauville Green Awards

Prix de l’Aventure Humaine au festival Lumexplore

Pour découvrir ce film

À télécharger :
Dossier de presse (PDF - 830 Kio)
Vidéo à voir en ligne :
Bande-annonce
Plateforme Imago :
Voir le film sur ImagoTV

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Une seule planète, à protéger
Développement durable in Une seule planète, à protéger
L’œconomie
Consommation responsable in L’œconomie
Le monde est-il une marchandise ?
L’Utopie et le cinéma complices
Fil de l’histoire :
Le progrès, y croire ou pas
Dans la sélection filmographique :
[Un livre - Une filmo] Eau bleue, eau verte. Des films pour regarder l’eau et ses cycles autrement

Le film dans la base TESSA (Transition, Économie sociale et solidaire, Alternatives)

Voir la fiche film

Pour aller plus loin

Page dédiée au projet « 4 mois sur ma biosphère » (livre et film) sur le site du Low-Tech Lab.