De l’eau jaillit le feu

Dans le marais poitevin, des milliers de personnes sont aujourd’hui engagées dans une lutte contre un projet de méga-bassines. Comment ce territoire à l’image si paisible est-il devenu l’épicentre d’une véritable guerre de l’eau ?

Extrait de la note de soutien de la Ligue des droits de l’Homme

« Dans ce superbe documentaire, fruit d’un travail de plusieurs années avec les habitants, […] Fabien Mazzocco, au gré de balades avec Julien, figure de la lutte « Bassines Non Merci », montre l’impact de l’installation des mégabassines sur le Marais poitevin, magnifique territoire entre terre et eau. […] Un jour, l’eau viendra peut-être à nous manquer, alors ce film permet de se saisir de cette mobilisation locale au retentissement national pour débattre de nos communs ; il est un appel à sauver ce qui est encore possible, une incitation à nous interroger sur la manière de préserver cette ressource, ce bien commun dont nous sommes tous dépendants et quelque part responsables. Il encourage les citoyens, les collectifs et associations, à s’engager dans cette lutte dont on espère que l’issue sera positive. »

Note de soutien de la commission Cinémas verts, CINA

« De l’eau jaillit le feu nous entraîne dans le marais poitevin. Derrière le calme apparent du paysage, se cache la colère des habitants, qui luttent contre les projets de méga-bassines, construites dans le but d’alimenter les besoins en eau d’irrigation des grandes exploitations agricoles. Ce documentaire nous donne un point de vue éclairant sur ce sujet d’actualité. Il s’empare de la problématique de l’accès et de l’utilisation de l’eau, à l’heure du réchauffement climatique.

Le film navigue entre des moments de résistance et des moments d’émerveillement, durant lesquels le spectateur est embarqué dans le marais, à la rencontre de sa biodiversité. Il donne la parole à des amoureux de ce territoire, qui ont choisi de tout mettre en œuvre pour le protéger. »

La commission Cinémas Verts de CINA travaille sur la question « écologie et salle de cinéma », notamment à travers un axe de programmation.

Une version courte du film existe sous le titre Julien, le marais et la libellule.