Animal Macula

Un film de Sylvain L’Espérance

 2021  Canada  Film expérimental  Prise de vue réelle  82 mn  N&B et Couleur  Mode de production : Cinéma  MU

 Scénario : Sylvain L’Espérance  Image : Sylvain L’Espérance  Son : Sylvain L’Espérance  Montage : Sylvain L’Espérance, Marie-Claude Loiselle  Musique originale : Efrim Manuel Menuck, Alfred Schnittke

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Dernière mise à jour : 27 août 2023

En laissant parler les images, puisées dans 125 ans de cinéma, une nouvelle mémoire émerge qui nous fait témoins de la relation ambivalente, parfois forte mais souvent violente, que nous entretenons avec les animaux.

L’avis des RDIM - Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal)

« Animal Macula repose sur un travail archéologique colossal, à la recherche d’occurrences de représentations animales dans les archives du cinéma mondial des 125 dernières années. De cette somme considérable de plans, mémorables ou oubliés, Sylvain L’Espérance propose un assemblage réfléchi d’où émane un rapport complexe et trouble, souvent violent, entre l’humain et les animaux. Développant un réseau tentaculaire chargé de sens, ce montage maîtrisé laisse les images s’exprimer et dialoguer librement entre elles. Avec cette œuvre fascinante, L’Espérance continue une exploration cinématographique qui ouvre de nouvelles voies à son œuvre. Tendant vers l’abstraction, ce cinéaste apparaît pourtant de plus en plus ancré dans le réel, animé par une admirable lucidité créative. »

L’avis d’Étienne de Metz sur Usbek&Rica

« Animal Macula est un film muet (même si chaque espèce possède son propre langage). Un parti pris qui, de prime abord, pourrait déboucher sur un traitement lénifiant. Mais la ritournelle de l’animal épris de liberté est régulièrement brisée, et le merveilleux annulé par un rapport direct à la violence : la maladie, la mort industrielle, la guerre ou l’enfermement reviennent ainsi à l’image dès qu’on pensait tel ou tel animal enfin sauvé…
“Ce film, c’est une accumulation des âmes animales, nous explique Sylvain L’Espérance. Quand une bête meurt à l’écran, son âme se déplace sur le plan suivant.“L’esprit de l’âne devient celui de la girafe, de la panthère, puis du chien… De quoi donner à ce documentaire des airs de requiem. Une élégie visuelle qui, dans cinquante ans peut-être, apparaîtra comme une archive emblématique de ce que le film animalier savait faire de plus beau ? »

Prix spécial du jury de la compétition nationale longs métrages aux RIDM 2021

Pour découvrir ce film

Vidéo à voir en ligne :
Extrait

Le film dans la Base cinéma & société

Chemin d’accès :
Une seule planète, à protéger
Projeté dans le festival :
Cinéma du réel (Paris)