Gérard Philipe, un homme, pas un ange
Un film de Michel Viotte
• 2003 • France • Documentaire • Prise de vue réelle • 52 mn • Couleur • Mode de production : Télévision • VF
• Scénario : Viotte Michel, Bonal Gérard
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Dernière mise à jour : 20 juin 2008
« Acteur engagé dans sa vie comme dans son art », Gérard Philipe meurt le 25 novembre 1959, à 37 ans. La France entière est en deuil. Cet éternel jeune premier à la beauté insolente vécut avec une rigueur et une exigence professionnelles et politiques qui forcent le respect. Extraits de fictions, images d’actualités et films de famille recomposent la biographie de celui qui, à la fois ombre et soleil, reste néanmoins une énigme.
Est-ce pour oublier un père arrêté à la Libération pour collaboration que le jeune Gérard s’engage tout entier dans les arts dramatiques ? Vite repéré par Jean Vilar, il trouve dans la troupe du TNP une famille où les égo s’effacent pour laisser place au texte. Sur la scène du Palais des papes en Avignon, il interprète magistralement « Ruy Blas », « Le Prince de Hombourg », « Lorenzaccio »… Engagé dans les FFI, puis au parti communiste, président de la Ligue des comédiens, il n’a cessé, pendant sa courte existence, de lutter contre tout ce qu’il considérait comme injustice envers l’être humain. Des rôles romantiques (« Le Diable au corps », « La Chartreuse de Parme ») ou de cape et d’épée (« Fanfan la Tulipe »), il passera à ceux d’anti-héros ou même de réalisateur, avec Joris Ivens - un échec public et critique. L’idole des jeunes filles des années 1950 n’en resta pas moins autant homme qu’acteur et connut, de façon prémonitoire, l’urgence de vivre.
Le film dans la Base cinéma & société
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