Synaps collectif audiovisuel
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Dans un monde où l’on évoque de plus en plus les problèmes liés à la culture, Synaps Collectif Audiovisuel association inscrite dans une démarche d’économie sociale et solidaire, part du constat que ce n’est nullement la culture qui est en crise mais bien ses producteurs et diffuseurs qui attendent d’elle une rentabilité, particulièrement dans le secteur audiovisuel.
Voulant s’affranchir des méthodes de production classique, qui brident d’elles même la diffusion en freinant la libre distribution des oeuvres, Synaps fait le choix de déposer ses créations sous licences libres et ainsi d’ouvrir à tous l’accès à ses créations.
La création dans le milieu audiovisuel se distingue des autres formes d’expression artistique par un plus grand coût d’investissement, les structures classiques passent donc le plus souvent par des prêts de banques ou des investisseurs privés pour réaliser leurs oeuvres. La création est donc soumise à une nécessité de rentabilité incompatible avec la liberté créatrice artistique.
Pour permettre à l’auteur de créer au delà de ces contraintes mercantiles, Synaps choisi d’aborder la production de façon différente : c’est à dire de réunir premièrement l’intégralité des fonds nécessaires à la réalisation, à travers des dons unilatéraux, des subventions ou des apports propres.
Une fois la création achevée, il n’y a donc pas la nécessité de récupérer de l’argent et l’oeuvre peut donc être distribuée largement et librement, la diffusion sur internet, la copie et l’utilisation publique est autorisée et encouragée.
En 2010, Synaps créé le Cinéma Voyageur, un petit chapiteau libre et ambulant posant ses bagages ici ou là, au gré de ses envies pour des projections de films libres que ce soit des fictions, des documentaires ou de l’animation. Ce cinéma ré-investit les espaces publics et se propose d’aller directement à la rencontre du public.
(source : Synaps)
Films dans la base
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Mouton 2.0. La puce à l’oreille
Florian Pourchi, Antoine Costa, 2012
La modernisation de l’agriculture d’après guerre portée au nom de la science et du progrès ne s’est pas imposée sans résistances. L’élevage ovin, jusque là épargné commence à ressentir les premiers soubresauts d’une volonté d’industrialisation
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Baptiste Gourden, 2010
Dans le Paris du 19ème siècle, entre réalisme et poésie, se croisent le regard insouciant d’une fillette, la folie d’Anna, une fille de joie et un homme isolé du regard des autres. Cet homme est déformé du bas du visage. Cela l’empêche d’user de la parole. Il n’émet que des sons se rapprochant d’un chant. Il a la particularité de composer de la musique à partir des rêves. Comme s’il traduisait les songes en musique. Il « chante » dans la rue pour vivre. Habitant dans une maison close, il va faire la rencontre d’Anna qui écrit ses rêves dans des carnets et les lui donne. Parallèlement une petite fille, Juliette, écoute quotidiennement l’homme chanter en face de chez elle. Elle aussi écrit et dessine ses rêves…
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Samuel Bettex, Florian Pourchi, 2010
L’apiculture, ce n’est pas que du miel. L’abeille, dans sa recherche de pollen et de nectar, contribue fortement à polliniser un très grand nombre de plantes. L’apiculture, c’est aussi une affaire d’humains, ces apiculteurs que le film nous permet de voir au travail.