Bertrand Tavernier
Films dans la base
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Un jeune diplômé de l’ÉNA, Arthur Vlaminck, est appelé à travailler au service du ministre des Affaires étrangères de droite, Alexandre Taillard de Worms. Mais entre le flegme du directeur de cabinet, Claude Maupas, les coups bas des autres conseillers dévorés d’ambition et les feuilles qui volent au passage du ministre Taillard de Worms — le tout dans un contexte difficile pour la diplomatie mondiale préoccupée par un conflit —, le jeune Vlaminck se rendra rapidement compte qu’être le « chargé de langage » du chef de la diplomatie n’est pas de tout repos.
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A Paris, le 3 mars 1942, sous l’Occupation allemande, deux hommes voient leurs destins se croiser et s’entremêler. D’un côté, Jean-Devaivre, un assistant-metteur en scène, trouve le moyen de camoufler ses activités clandestines de résistant en travaillant pour la Continental, une firme cinématographique allemande dirigée par le Docteur Greven et qui produit des films français depuis 1940. De l’autre, Jean Aurenche, un scénariste-poète, refuse de travailler pour les Allemands et s’engage par la plume dans une lutte héroïque contre l’envahisseur nazi.
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Histoires de vies brisées : les « double-peine » de Lyon
Bertrand Tavernier et son fils Nils découvrent la réalité de la détresse vécue par un groupe de « double-peine » en grève de la faim. Une œuvre militante, d’une force incroyable et dont l’objectif est de donner le « temps » aux différents témoins de se faire entendre, de se taire, d’interpeler, de se dévoiler.
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Daniel Lefebvre est directeur d’école maternelle à Hernaing, près de Valenciennes. Fils de mineur, il exerce avec passion son métier d’instituteur dans une région qui fut riche et qui maintenant est rongée par le chômage. Entouré d’une équipe compétente et dévouée, il encourage l’éveil et la parole des enfants, stimule leur créativité.
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1997. Un mois en plein cœur de la cité des Grands Pêchers, à Montreuil. Rencontres, témoignages, récits de vies ordinaires : De l’autre côté du périf’ est un document réalisé en réponse à la Loi Debré. Une idée instiguée par Pascale Ferran et Arnaud Desplechin ; dès février 1997, 66 cinéastes prenaient le relais.
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Des tranchées des Balkans aux pillages de Bucarest, l’histoire de soldats qui deviennent des salauds… L’horreur de la guerre face aux discours…
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Lucien Marquet, enquêteur de police de 35 ans, croit, contrairement à bon nombre de ses collègues, encore en son métier. A travers ses investigations, ses découragements et ses espoirs, l’évocation du milieu des policiers affectés aux brigades des stupéfiants.
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Entre 1954 et 1962 prés de trois millions de jeunes Français appelés ou rappelés ont fait une guerre qui ne voulaient pas dire son nom.
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1920. La seconde manche du suicide européen dont il ne reste à disputer que la belle est achevée depuis 2 ans. La France, détruite sur un quart de son territoire, panse ses plaies dans une fête travailleuse qui a pour décor l’immense chantier de la reconstruction. Partout, les survivants s’activent, s’acharnent à oublier quatre années de cauchemar et y réussissent. Dans ce climat, deux jeunes femmes, d’origines sociales très différentes, poursuivent un même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente.
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Mississippi Blues est une balade ; une ballade dans un pays accroché à son histoire, à ses racines, à son passé… mais aussi, désireux de bouger, de changer, de bouleverser ses structures et ses préjugés. Un pays mythique pour nous Français : le vieux sud, Mississippi.