Rémy Ricordeau
Après une brève scolarité, Rémy Ricordeau vit de divers travaux précaires entrecoupés de périodes de chômage. Attiré par le large, il s’engage sur le tard dans des études de chinois qui l’amèneront à vivre quelques années entre Taiwan et la Chine. Depuis son retour en 2005, il se consacre à la réalisation de films documentaires : Putain d’usine (2006), Les Sentiers de l’infortune (2008), Les Anges de la piste (2008), Bricoleurs de Paradis (2010), Je ne mange pas de ce pain là (2012).
Films dans la base
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À travers les témoignages de travailleurs et de chômeurs, jeunes ou plus âgés, femmes ou hommes, ce documentaire esquisse des perspectives de transformations sociales où l’utopie se substitue au réalisme mortifère.
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Après la Révolution culturelle chinoise qui avait interdit la plupart des divertissements publics, des troupes foraines campagnardes ont fleuri dans tout le pays. La compagnie « Fei Fei » qui sillonne le Shanxi est l’une d’entre elles. Mais les bouleversements socio-économiques et culturels se font sentir : le public rural, de plus en plus pauvre, se raréfie, et le matériel vétuste n’est pas remplacé. Nous assistons au quotidien de la troupe qui chemine sans relâche sur les sentiers de l’infortune pour le pire plutôt que le meilleur, avec une philosophie et une bonne humeur que rien ne semble entamer. Une métaphore de la Chine rurale contemporaine.
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Des ouvriers d’une usine chimique s’interrogent sur le sens et la finalité du salariat en général et de leur travail en particulier.