Volker Koepp
À soixante ans, Volker Koepp a réalisé une quarantaine de films documentaires dont la plus grande partie avec la DEFA, structure de production d’état de la RDA.
Arpenteur minutieux, son cinéma s’attache à décrire et décrypter sur le vif, un univers, celui d’une région, d’une ville, d’une communauté, essentiellement de l’Allemagne de l’Est dont son œuvre retrace l’histoire bouleversée. Dans le but de documenter l’évolution sociale de « son » pays, la RDA, Volker Koepp s’engage dans le tournage de films consacrés aux ouvrières du textile de la petite ville de Wittstock, dans le Brandebourg. Ces films sont devenus, au fil du temps et au-delà même de l’existence du système politique dont était issue la commande initiale, une véritable chronique de la vie d’une génération. Celle qui est née et a grandi sous le « socialisme réellement existant », et qui a subi de plein fouet les conséquences économiques de la réunification de 1990. Ses films, commencés en 1975, sur les jeunes filles de Wittstock que l’on rencontre à l’âge de l’apprentissage et que l’on quitte plus de vingt ans après, sont devenus emblématiques de son travail de cinéaste et représente une des originalités de la production documentaire est-allemande.
Films dans la base
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Depuis 1972, Volker Koepp filme la Sarmatie, qui s’étend de la Baltique à la mer Noire. Il y interroge aujourd’hui la jeunesse de ce territoire transnational mythique violemment remodelé par l’Histoire.
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Regard sur les luttes menées par trois femmes, Edith, Elspeth et Renate, filmées par Volker Koepp pendant vingt ans : les changements survenus dans leur vie et particulièrement les bouleversements entraînés par la réunification