Andrzej Wajda
Andrzej Wajda naît en 1926 d’une mère institutrice et d’un père officier. Ce dernier est tué en 1940, lors du massacre de Katyń orchestré par les soviétiques et camouflé en crime de guerre allemand. Le futur réalisateur s’engage deux ans plus tard, à 16 ans, dans la résistance contre l’occupant nazi, au sein de l’armée de l’intérieur polonaise, Armia Krajowa. À la fin de la guerre, il effectue des études de cinéma à l’Académie des beaux-arts de Cracovie, puis à Łódź dont il fréquente l’École de cinéma.
Il passe à la réalisation avec Génération en 1955 où il rompt déjà avec le ton partisan des productions de l’époque. En 1972, il est appelé à présider l’Union des cinéastes polonais. Proche des idées libérales de Solidarność, il se lie d’amitié avec Lech Walesa qui le nomme au Comité des Citoyens auprès du syndicat en 19881. Il a souvent été ennuyé par la censure pour sa critique virulente des méthodes utilisées sous le stalinisme et pour l’évocation d’une Pologne en crise, aspirant à la liberté et à la démocratie ; sujets qu’il traite notamment dans son diptyque L’Homme de marbre et L’Homme de fer, tourné durant les premiers événements provoqués par le syndicat Solidarność. Wajda n’en est pas moins resté une sommité artistique et une instance morale pour sa nation, avant comme après l’ère communiste
Films dans la base
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Pologne, août 1980. Au moment où éclate la grève des chantiers navals de Gdansk, Winkel, un journaliste de radio-télévision, est chargé par les autorités de faire une enquête et un portrait d’un des leaders du mouvement, Maciek Tomczyk, afin de le compromettre.
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Une jeune et efficace réalisatrice de la télévision part à la recherche, pour les besoins d’une enquête, d’un stakhanoviste des années cinquante.