Emmanuelle de Riedmatten

Après avoir acquis un diplôme d’infirmière puis un certificat universitaire d’ethnologie, Emmanuelle de Riedmatten travaille comme assistante de réalisation et de production sur des projets de longs métrages et des émissions de télévision, écrit des scénarios pour plusieurs téléfilms, travaille comme coscénariste pour des longs métrages de fiction.

Un détour comme directrice de casting lui apprend à mieux connaître le monde des acteurs. Après plusieurs coréalisations, elle signe en 2000 son premier documentaire en solo, Les Visites de la lune qui aborde le sujet de la menstruation au travers des dits et des non-dits de générations de femmes. Elle enchaîne avec La Terre sans mal, documentaire sur la tentative de colonisation du Brésil par les français au XVIIème siècle. Puis c’est Blandine et les siens, récit d’une jeune rescapée du génocide au Rwanda. En 2006, avec Vivement samedi ! elle se lance seule avec une petite caméra et s’invite dans un immense parc public auprès des pique-niqueurs de toutes nationalités qui partagent le même soleil.

Avec Pierre Landolt, du rêve à l’action naît l’envie de comprendre un personnage très fortuné, dont la vie est divisée entre l’administration de multinationales de l’agrochimie et des projets de développement durable au Brésil. Partir, rester accompagne deux migrants âgés qui veulent rentrer chez eux pour mourir. En 2011, Emmanuelle de Riedmatten rend hommage à l’une des fondatrices du Centre avec le film Carole Roussopoulos, une femme à la caméra.

(source : centre audiovisuel Simone de Beauvoir)

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