Catherine Rechard
Catherine Rechard vit et travaille à Paris. Après des études d’histoire de l’art, elle pratique longtemps la photographie en studio avant de lui préférer l’extérieur et le reportage. Son travail a donné naissance, depuis 1996 à plusieurs livres et expositions. Ses travaux photographiques s’attachent à rendre sensible une certaine réalité sociale. Ils la conduisent aussi bien au sein de communautés Emmaüs, qu’auprès de personnes âgées ou encore en prison. Répondant également à des commandes institutionnelles elle a été amenée à explorer des champs aussi divers que l’urbanisme, le paysage, le théâtre itinérant… Ses travaux d’enquête qui s’accompagnent la plupart du temps d’entretiens avec les personnes photographiées l’ont amenée tout naturellement vers la réalisation de films documentaires. Après plusieurs films courts, elle réalise Le Déménagement, son premier long métrage documentaire.
Films dans la base
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Extramuros, une peine sans murs
Extramuros, une peine sans murs aborde la question des aménagements de peines en partageant le quotidien du « Mars », une association socio-judiciaire particulièrement investie dans la mesure de « placement à l’extérieur ».
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Ai-je le droit d’avoir des droits ?
Plusieurs fois par semaine, Karine se rend en prison pour rencontrer ses clients incarcérés. Elle fait partie de ces avocats qui restent présents aux côtés de leurs clients tout au long de leur peine, assurant ainsi une forme de « service après-vente ». Le droit n’est entré que récemment en prison et les avocats qui ont choisi cette spécialité sont encore peu nombreux. A l’intérieur des murs, des détenus entreprennent seuls - comme l’a fait Éric lorsqu’il était incarcéré - des procédures juridiques et contentieuses.
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Ce documentaire aborde la sortie de prison au travers du prisme de notre perception des personnes détenues. Le film s’interroge avec les personnages sur les effets au moment de reprendre place dans la société, de la représentation fantasmée qu’en donne l’institution. L’enjeu du film est de cerner son impact quand vient le moment pour les anciens prisonniers, de retrouver – ou de trouver – une place dans la société.
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À Rennes, comme dans beaucoup d’autres villes françaises, la Maison d’arrêt construite au début du 20ème siècle déserte le centre ville pour un centre pénitentiaire situé en périphérie. Alors que le déménagement approche, les personnes détenues et les personnels se questionnent : quelle sera la vie dans cette nouvelle prison ? Dans les deux établissements, le film s’interroge avec les personnages, sur la façon dont l’architecture interfère dans le mode de fonctionnement d’une prison.