Diane Baratier
Née en 1963, formée à l’école Louis Lumière, elle apprend son métier auprès de Raoul Coutard. Elle est engagée par Eric Rohmer en 1991. C’est le début d’une longue collaboration puisqu’elle signe dés lors l’image de l’ensemble des films du cinéaste, à la lumière comme au cadre. Son parcours, sa sensibilité et son travail la placent dans une tradition proche d’une certaine Nouvelle Vague, attentive à l’existant, s’adaptant aux ressources de la lumière naturelle et concevant un éclairage qui laisse une grande liberté aux acteurs. En 2009, elle réalise un premier documentaire sur l’oeuvre de son père Jacques Baratier et depuis poursuit son travail de réalisatrice et d’enseignante.
Dossier de presse du film L’Avenir de la mémoire - de l’argentique au numérique
Films dans la base
-
Un panorama de la cause animale à travers le quotidien des bénévoles de la SPA de Brive-la-Gaillarde en Corrèze, un refuge à l’équilibre financier précaire.
-
Avenir de la mémoire (L’) - De l’argentique au numérique
Quand son père le cinéaste Jacques Baratier meurt, sa fille Diane découvre que l’un des trente films qu’il avait réalisés était perdu et que certains étaient en passe de disparaître. Ce constat amène une réflexion sur la disparition du cinéma.
-
À travers une journée de tournage, la personnalité et l’œuvre du réalisateur Jacques Baratier se dessinent.
-
La préparation d’un couscous, de pâtisseries de fête, et d’autres plats sont l’occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l’apprentissage de leur savoir-faire. Une discussion enflammée s’engage entre mères et filles qui ne considèrent pas la vie de couple de la même manière. La cuisine traditionnelle telle que ces femmes l’ont apprise de leurs mères semble un refuge contre le déracinement et l’exil sans fin, puisque l’Algérie est déchirée et n’offre plus de solution de retour.