Hind Meddeb
Hind Meddeb a grandi entre la France, le Maroc et la Tunisie, ses deux pays d’origine. De cette circulation entre les cultures et les langues, elle développe un regard singulier sur le monde. Dans ses films documentaires, elle observe toutes les formes de résistance à l’ordre établi en filmant du côté de ceux qui se révoltent. Dans son approche du monde arabe et africain, elle cherche à défaire les préjugés qui obstruent l’imaginaire occidental.
Films dans la base
-
Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la « ville lumière » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. A la dureté des situations répond sa poésie douce-amère.
-
Portrait touchant d’une génération issue des quartiers populaires tunisiens, le documentaire est une traversée du pays en compagnie d’un groupe de rappeurs. La chute du régime de Ben Ali aurait pu leur apporter la liberté de parole tant attendue, mais leurs dénonciations et leurs revendications se heurtent, au contraire, à une terrible répression.
-
Dans les bidonvilles du Caire, la jeunesse danse au son de l’électro chaâbi. L’idée : fusionner les sons et les styles de manière chaotique. Un seul mot d’ordre : foutre le bordel ! Bien plus qu’un simple phénomène musical, l’électro chaâbi est un exutoire salutaire pour une jeunesse brimée par les interdits que la société égyptienne lui impose.