Ligne de partage des eaux (La)

La ligne de partage des eaux s’inscrit dans le périmètre du bassin versant de la Loire, de la source de la Vienne sur le plateau de Millevaches jusqu’à l’estuaire.
Le bassin versant, et non pas le fleuve Loire ! C’est-à-dire le plan incliné vers la mer, la totalité de l’espace irrigué, pas seulement le trait de la rivière. C’est-à-dire les zones d’activités et les zones humides, les fossés et les autoroutes, les salles de réunions et les chantiers.

Car l’eau est partout, dans les sols, dans les nappes, dans l’air, circulant, s’infiltrant, s’évaporant et partout reliant les territoires entre eux, désignant leur interdépendance, nous faisant rêver à leur solidarité.
La ligne de partage des eaux n’est donc pas seulement cette ligne géographique qui sépare des bassins versants, elle est aussi la ligne politique qui relie des individus et des groupes qui ont quelque chose en partage : de l’eau, un territoire, un paysage.

L’avis de Tënk

« Quel rapport entre la qualité biologique d’un cours d’eau et l’aménagement d’une zone d’activités en bord de ville, entre la construction d’un quartier écologique dans un village creusois et l’estuaire de la Loire quelques centaines de kilomètres plus loin ? À la manière du puzzle inaugural, Dominique Marchais arpente le bassin versant de la Loire et articule des situations en apparence déliées. Et c’est bien tout l’intérêt de ce film : le cinéaste relie tous les enjeux qui touchent à un territoire. Comment concilier une évidente présence humaine avec la nécessaire préservation des milieux ? L’eau qui circule au sein du bassin versant en est le fil central et le meilleur témoin. » - Brieuc Mével (Coordinateur réseau d’éducation populaire à l’environnement et au développement durable)