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Au menu des projections :
- La Cicatrice. Une famille dans la Grande Guerre, Laurent Véray, France, 2013, 52 mn
- Les Sentiers de la gloire, Stanley Kubrick, États-Unis, 1957 (sorti en France en 1975), 86 mn
- 14-18. Refuser la guerre, Georgette Cuvelier, France, 2013, 52 mn
- La Vie et rien d’autre, Bertrand Tavernier, France, 1988, 135 mn
- Joyeux Noël, Christian Carion, France, 2005, 115 mn
- 140 000 Chinois pour la Grande Guerre, Olivier Guiton, France, 1996-1997, 52 mn
- Châteauroux - les fêtes du retour des poilus - 24 août 1919, Maurice Brimbal, France, 1919, 22 mn ( Ciné-concert, Accompagnement au piano par Christophe Heyraud, pianiste, improvisateur et professeur de piano jazz au conservatoire d’Issoudun)
Séances spéciales :
On a repris Douaumont !
1916, le fort de Douaumont est repris par l’Armée française. Nous vous proposons au cours de cette séance, deux films qui reprennent cet événement en toile de fond, et qui se font écho…
« Arrêtez, arrêtez les copains ! On a repris Douaumont ! ». À cette annonce du Maréchal, joué par Jean Gabin, une scène de liesse envahit le camp des prisonniers de La Grande illusion. Au même moment, un enthousiasme tout autant partagé envahit un petit village de l’arrière, dans Douaumont repris !, lorsqu’un jeune garçon annonce la même nouvelle dans son village, comme pour répondre à Gabin. Dans les deux films, une même réaction : tous reprennent en chœur la Marseillaise.
- Douaumont repris !-, Vladimir Léon, France, 1995, 12 mn
- La Grande illusion, Jean Renoir, France, 1937, 114 mn
Carte blanche aux Archives françaises du film, Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC)
Le CNC a entrepris en 2008 une exploration de ses collections documentant le premier conflit mondial. De ce travail est issu la découverte d’un film comme Le Turco de Ginette (1915), qui peint après un premier temps de frayeur, l’affection d’une petite jeune fille, fière marraine de guerre , pour son protégé, un tirailleur sénégalais. Au-delà de l’anecdote circonstancielle, cette courte fiction est une trace des mutations à la fois sociologiques et psychologiques qui bouleversèrent la société française à l’occasion de la Première guerre mondiale.
D’une toute autre facture esthétique, Niemandsland de Victor Trivas (1931), relate la cohabitation de cinq hommes issus des troupes des différentes nations belligérantes dans « La Zone de la mort » à la veille de l’armistice de 1918. On est avec ce film en présence d’un formidable témoin du courant pacifiste et humaniste de l’entre-deux-guerres. Il est aussi un exemple de la recherche opérée par certain réalisateurs à l’apparition du son au cinéma au tout début des années trente. La dernière restauration du film effectuée par le CNC en 2011 a permis de découvrir le travail, quasi expérimental, du compositeur Hanns Eisler et apporte une contribution importante à l’histoire tant technique qu’esthétique du cinéma.
Ces deux propositions de représentations de la guerre de 1914-1918, permettent de revenir, au-delà de l’évocation du conflit, sur les traumatismes et les espoirs qui animèrent la société européenne durant la première moitié du XXe siècle.
- Le Turco de Ginette, réalisateur inconnu, France, 1915, 7 mn
- La Zone de la mort, Victor Trivas, Allemagne, 1931, 81 mn
Les femmes pendant la guerre
Les femmes ont tenu un rôle primordial pendant la guerre : à leurs tâches quotidiennes se sont ajoutés les travaux habituellement exécutés par les hommes, à l’usine, dans les champs ou partout ailleurs… Il fallait également s’occuper des hommes blessés qui revenaient des combats. Avec deux films qui se complètent, cette séance propose d’explorer quelques facettes des missions incombant aux femmes, lorsque les hommes sont partis au combat, et, ne sont, pour certains, jamais revenus. La projection de ces films sera également l’occasion de s’interroger sur la place des femmes dans la société d’après-guerre, et comment elles ont été priées de retourner dans leurs foyers, lorsque les hommes sont revenus du front.
- Ida, Madelon du front de l’Artois, Yolande Josèphe, France, 1989, 16 mn
- Une Vie de femme pendant la Grande Guerre, Cédric Condom, France, 2005, 52 mn
Carte blanche au Département Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France
En présence de Daniel Ellezam, responsable du dépôt légal des vidéogrammes au Département Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France, de Julia Fabia et Marc Ménager (sous réserve), la Ménagerie/XBO films, de Yves Boisset, réalisateur (sous réserve)
En ce temps de commémoration de la Grande Guerre, la Bibliothèque nationale de France se mobilise sur tous les fronts : collecte, exposition, espace pédagogique ou conférences. Le Département Audiovisuel est donc heureux de participer, cette année encore, à la Décade cinéma et société « 14-18, maudite soit la guerre… ». Ce département conserve tous les films diffusés en France sur support vidéo depuis 1975. Ils entrent dans les collections au titre du dépôt légal. Outre les œuvres de fiction, les documentaires et les captations de spectacles, la BnF collecte aussi les films de communication institutionnelle, les films d’entreprises ou d’associations ainsi que l’art vidéo. Cette collection de 250 000 titres est consultable sur le site François Mitterrand à la Bibliothèque de recherche.
- Fire Waltz, Marc Ménager, Milo Malan, France, 2011, 5 mn
- Premier Noël dans les tranchées, Michaël Gaumnitz, France, 2005, 52 mn
- Le Pantalon, Yves Boisset, France, 1997, 90 mn
Séance spéciale autour du travail de Télé Millevaches
Télé Millevaches, télé locale au cœur du plateau de Millevaches, a travaillé à plusieurs reprises autour du thème de la guerre de 14-18 en Limousin. Cette séance est donc l’occasion de découvrir une partie de leur production.
- Fusillés pour l’exemple, Aude Chopplet, Raphaël Cartier, François-Xavier Drouet, France, 2014, 20 mn
- Maudite soit la guerre, Jacques Lefebvre, Jacques Malnou, Catherine Varoqui, France, 1996, 45 mn