Pépinière du désert (La)
Un film de Laurent Chevallier
• 2009 • France • Documentaire • Prise de vue réelle • 90 min • Couleur • Mode de production : Cinéma • VOSTF (français, arabe)
• Image : Laurent Chevallier • Son : Erik Ménard • Montage : Mathieu Augustin
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Dernière mise à jour : 23 novembre 2016
Pour Mostafa le vieux, il est trop tard pour choisir entre son Maroc natal et la France où il vit depuis trente ans et où ses cinq enfants sont nés. Il a pourtant subi l’exclusion dans un petit village de l’Essonne où il tenait une épicerie, réalisant son rêve de vivre à la campagne. C’est là qu’il a fait la connaissance de Brahim, un SDF marocain qu’il a logé et qu’il a aidé à retrouver sa dignité. Et puis un jour, Brahim est mort d’un arrêt cardiaque. Pour Mostafa le vieux, cette mort a sonné comme une défaite. Resté “le seul Arabe” du coin, il est reparti vivre avec femme et enfants en banlieue parisienne dans une cité où les Maghrébins sont en majorité. Ce retour est pour lui le constat d’un échec, celui de l’intégration. Il se met à penser que c’est au Maroc où il revient chaque année pour les vacances, qu’il peut encore agir pour les jeunes qui, au péril de leur vie, se laissent attirer par les mirages de l’Europe. Il y fait la connaissance de Mostafa le jeune qui, revenu de sept années d’exil en Europe, a décidé de vivre du travail de la terre en plein désert du Mengoub et même d’y créer une pépinière afin d’aider les fellahs de la région à croire de nouveau en l’avenir. En le rencontrant, Mostafa le vieux, à défaut de pouvoir revenir en arrière et de retrousser ses manches à ses côtés, décide de l’aider depuis sa cité à Evry, à trouver de l’argent par tous les moyens dont il dispose, à chercher les subventions qui manquent cruellement à Mostafa le jeune au Maroc. Il réunit sa famille et ses amis et fonde une association qu’il appelle Solidamoun en écho au nom que Mostafa le jeune a donné à la sienne : Attadamoun, qui veut dire solidarité en arabe. Ce film est l’histoire du combat mené pour que cette pépinière sorte du désert et des péripéties qui s’ensuivent, depuis Evry pour Mostafa le vieux, et sur place, dans le désert, pour l’autre Mostafa. Au-delà de l’énergie et de l’optimisme qu’ils mettent chacun au service de la réalisation de leur projet désormais commun, les deux Mostafa sont unis concrètement par leur amour du travail de la terre et par une foi peu commune en l’homme.
Pour découvrir ce film
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